La Truffe dans le blizzard
Ce match fut une nouvelle fois le rendez-vous des braves.
C’est à se demander si nous n’avons pas un petit coté
totalement maso.
Le décor :
Entre 2 heures et 2
heures et demi d’embouteillage pour se rendre a Vincennes.
Une température comprise entre -2 et +2 degrés
Des bourrasques de vent glacé, de la pluie, même de la neige.
16 voltigeurs, que
des vieux, sauf 2 jeunes
En face, 25 énarques que des jeunes sauf 2 vieux.
Après une entame honorable, les dix dernières minutes de la
première mi-temps furent aussi longues que compliquées.
En deuxième mi-temps, la vitesse et la jeunesse des joueurs
de l’ENA pris le pas définitivement.
Courageux jusqu’au bout, nous fûmes tout de même à la fin du
match à un chouia de sauver l’honneur en
flirtant avec leur ligne d’en-but
pendant 5 bonnes minutes pour leur coller la fameuse coiffetasse dont nous
avons le secret.
Même si je n’ai pas vu grand chose à cause de la tempête, je
ne regrette pas d’avoir traversé Paris. Assis aux premières loges, je n’avais
jamais admiré la Truffe en match officiel. Le qualificatif de Doc « une
vierge qui a vu King Kong » lui va très bien. On ne peut pas lui en
vouloir, il était déjà tard, et la Truffe avait le ventre vide.
Je n’avais jamais vu non plus la Truffe en organisateur de
réceptif d’après match : là, chapeau !
Truffe à poil à peine
sorti de la douche avec un téléphone portable. Inoubliable.
« Bonjour Madame, j’avais réservé pour 15 à 22h, mais on
va avoir du retard, on peut venir quand même ? » demanda-t-il d’un
ton mielleux.
Son visage pour la première fois détendu depuis le début de la soirée en raccrochant vous
donne la réponse qu’il reçut.
Et nous voilà tous partis au réceptif d’après match.
A deux pas de l’Insep, un copieux repas nous attendait dans
une ambiance de trophées sportifs français (foot, rugby, escrime, judo, volley,
tennis), un bistrot tenu par l’ancien judoka Bertrand Damaisin (Médaille de bronze
JO 92).
La bière et le rosé à volonté, et les victuailles en
abondance étaient servis par trois
bombasses sorties de nulle part : 2 blanches magnifiques et une troisième
au teint plus poivré mais non moins superbe avec ses longs cheveux bouclés. Des grandes sportives paraît-il…
Quel réceptif !
Enfin, moi humble spectateur, j’ai passé une excellente soirée.
J’ai assisté à un beau combat de mes camarades dans des
conditions difficiles.
A la fin de la soirée, je me suis aperçu que j’avais gagné
- un ballon Heineken Cup**
- une superbe veste du Stade Français**
- un dîner
d’une valeur de 40 € (merci Truffe, tes doigts doivent être trop gros
pour les touches de la calculette, ou bien ton cerveau trop petit pour compter
les gens autour d’une table…)
Mais surtout, ce qu’il faut retenir, c’est qu’une nouvelle
fois, nous n’avons pas perdu notre âme et nous nous sommes bien marrés !
Et pour finir le CR…
Nous jouons beaucoup de matchs à seulement 15 ou 16 inscrits, nous en perdons
beaucoup également depuis le début de la saison mais les circonstances conviennent
parfaitement à cette citation de l’illustre Winston Churchill :
« Success
consists of going from failure to failure without loss of enthusiasm »*
Effectivement, l’enthousiasme est bien là puisque rendez-vous
est déjà donné sur Sporteasy pour un prochain match le samedi 7 février.
Seulement 9 présents au moment où je rédige ce compte rendu.
A bon entendeur
Pastaga
* « Le succès, c’est aller d’échec en échec en
gardant son enthousiasme »
** les malheureux propriétaires peuvent récupérer leur bien
sur simple demande
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