Les Voltigeurs se
rebiffent
Tout commence par un mail incendiaire du générale des
Carpates Oum Dracule qui s’insurge : « On sait combien on sera à
bouffer mais pas combien pour jouer ce soir ».
Appel entendu par la populace Voltigeurs, craignant le knout
et c’est a vingt que nous nous présentons sur le pré.
A l’heure dite, la vérité dépose son carrosse devant le club
house ce qui vaut à Mohamed de piquer un sprint « c’est interdit ». Réponse
de l’interpellé « au départ on est tous frère , détend toi ! »
Momo reste sans voix…et le match peut commencer.
Départ en fanfare des cocottes voltigeurs qui s’engouffrent
dans la défense filandreuse des Implacables et premier essaie refusé par
moi-même au footballeur qui vitupère « il y est, il y est ».Je reste
intraitable et le footeux se demande si les arbitres du rugby ne sont pas,
finalement, aussi con que ceux du foot…
La cocotte suivante s’ébroue dans une volée de plume et s’effondre
finalement dans le poulailler 1/0.
Le match s’équilibre et celui que j’appellerai l’ami de Mathieu,
Yvan, slalome dans la défense approximative adverse pour marquer brillement
entre les pagelles.2/0 .
Les implacables profitent d’un relâchement coupable et
réduisent le score avant les citrons 2/1 .
Reprise en fanfare du Discret qui vient marquer en coin ,
prouvant ainsi qu’il peut sortir de l’ombre.3/1
Enfin après quelques chamailleries d’usages Pascal sur une
course géométriquement droite , vient crucifier les implacables qui
commence à renâcler 4/1. Score final.
La douche est chaude et joyeuse. RDV au Boccacio le Decameron des shampouineuses.
La gaîté ambiante fait plaisir à voir et permet d’oublier le
carton à la tomate et le pétrole rosé.
Au plus fort de la soirée, Oum n’y tenant plus, me demande
la larme à l’œil : « dit le !, dit le ! » alors dans
un silence d’église, je le dit : Oum à été nommé docteur es mêlée et a
tenu sa première chaire universitaire sur le terrain de l’ACBB mercredi dernier
devant 150 enfants bouche ouverte devant tant de savoir.
Merci Oum d’être venu enseigner la mêlée à nos cher têtes
blondes ; c’était tellement bien que l’un d’entre eux lui a demandé
« monsieur vous etes internationale ? »
Le reste ne se raconte pas.
J’ai bien dormi.
Bise à tous
Doc en verve. |