« S’assoir sur un banc [de
touche] 5 minutes avec vous et regarder les [joueurs] tant qu’il y en a
… »®. Voilà ce que l’on a fait après ce match gagné à 30. Juste le temps
de se dire que, gagner des touches et récupérer des ballons dans les
turn-overs, ça aide à contre-attaquer et à gagner tous ensemble. Et jouer
à 30, ça aide et ça change des matchs d’hiver où l’on se retrouve à peine 15
dans une banlieue perdue du 9-2…
Bon, on ne va pas refaire le
match. Mais quand même, menant 4-0, puis rattrapé 4-3, le banc des Voltigeurs
–profond et large comme une dame du Bois de Boulogne – a permis d’épuiser
l’adversaire. Le combat d’avants ayant été assez musclé et assez équilibré, nos
arrières ont profité de la politesse de nos invités pour déborder ou
transpercer une ligne de trois-quarts boulonnaise qui n’a pas foncièrement
apprécié le terrain en altitude du Haras Lupin. Je crois qu’ils préfèrent jouer
au bord de l’eau, mais chut ! on a dit qu’on n’en parlait pas.
Il faut dire que le contexte des
relations entre nos clubs est compliqué, contesté et parfois consternant, pour
ne pas dire un peu con aussi ! Je ne reviendrai donc pas sur le conflit
sur un bout de terrain au confluent de la Seine et du Bois de Boulogne, je
risque de contrarier la concorde qui régnait avant et après la confrontation
sportive (!).
Parce qu’il n’y a pas que le
score au rugby, il y a aussi l’ambiance et la 3e mi-temps, faite de bon vin, de
nourriture saine et légère (?) et de quelques « enc… » pendant les
discours, histoire de mettre un peu plus de chaleur dans une pièce déjà
sur-chauffée.
En somme, à l’exception de la
malheureuse blessure d’un« vieille canne » dont le genou n’a pas
supporté les 180 kg cumulés de Loulou et Tex et à part la bagarre du voyou de
service, Alex « Fulguropoint » Elkine, une bien belle soirée qui aura
permis de revoir nos valeureux « golden oldies » et qui permettra de
(r)-établir de bonnes relations avec nos amis du Bois de Boulogne et qui mérite
une revanche au S…du L…
Merci à tous les participants, et, une fois de plus, les
(rares) absents ont eu tort.
Marqueurs : Domi (4 !, c’est plus le coup du chapeau,
mais le coup du sombrero), Benoît, Toto, Hilaire, Noiraud, Oum, Barut,
Matthieu, Nono (une belle harmonie)
Tex
« Le Bois de Boulogne est le seul endroit où, quand
tu donnes un coup de pied dans un buisson, il te le rend. »
Citations de Popeck
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