Marqueurs :
J’enSuis, Pierrot, Pimpon.
Les poètes ne sont pas
forcément ceux que l’on croit. Nos éternels et respectés adversaires, les
Implacables, ont choisi de faire rimer défaite avec fête et ailier avec langues
déliées.
C’est beau, c’est frais
et ça nous rappelle le Lagarde et Michard.
Mais, les Voltigeurs, de
leur côté, ont choisi de faire chanter le ballon, de lancer la cavalcade des
lignes arrières, de débouler au ras de la mêlée et de transpercer la charnière
adverse comme un éclair de génie dans un champ de bataille de la Somme.
Conquérants en touche et
solides en défense, les stadistes ont tenu leurs positions, une seule fois
surpris tout à la fois par le rebond imprévisible, le soleil ardent et la
soudaine vivacité d’adversaires remontés comme des coucous suisses.
Ceux qui avaient préféré
partir en week-end avec maman, ceux qui avaient choisi de faire les ventes
privées de Hackett, ceux qui ont préféré faire 18-trous à Courson, tous ceux là
ont eu tort : ils auraient mieux fait
de venir voir les Voltigeurs briller au soleil d’
« Austerlupin », comme des vieux fous riant comme des gamins.
Alors, pour montrer que
l’on a apprécié, nous aussi, ce samedi à la campagne, je finirais aussi par un
poème :
Durant les matchs virils
du Haras
Point de blessure, tu
n’auras
Je sais, c’est nul, alors
à vous de jouer.
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