Bon
d'accord, un commentaire de match qui arrive 5 jours après le match, ça fait un
peu réchauffé, c'est un peu comme la cavalerie qui arrive à la dernière minute
ou comme un 3e ligne qui arrive en retard au soutien...
Toujours
est-il que le sujet est les paradoxes. A commencer par le premier : je suis
supposé faire le commentaire d'un match dont je n'ai vu -et joué- que la
première mi-temps.
Autre
paradoxe : chaque match que nous jouons nous rapproche inexorablement du moment
où nous raccrocherons les crampons, dès lors chaque instant passé sur le
terrain ne peut être que meilleur, plus intense !
C'est aussi le paradoxe d'une équipe qui ne rajeunit pas et qui
voudrait jouer comme à 20 ans, quand à 5 m de la ligne, on saute encore en
touche pour tenter de récupérer le ballon alors que la seule à faire est de
repousser le pack adverse le plus loin possible.
Et
encore, le concept paradoxal de la "relance transversale" (désolé
Loulou, on t'a vu) qui éloigne la balle des co-équipiers et qui nuit gravement
à la ...conservation du ballon.
Et
paradoxe ultime : dans notre situation, il faut à la fois se taire et parler.
Se taire pour rester concentré sur la prochaine action tout en analysant ce qui
vient de se passer. Parler - à bon escient - pour s'encourager, pour
reconstruire une défense qui prend l'eau ou pour prévenir que l'on va partir
petit côté, bref parler "positif". Le voici donc le grand paradoxe :
se taire et parler. Facile à dire, dirait l'autre.
Alors,
au lieu de raconter un match bien engagé mais perdu 2 à 0, je préfère disserter
librement sur nos maux. Car sans "motus", les maux tuent (!)
M.V.P. (Meilleur
Voltigeur Présent) : l'arbitre
Marqueurs : aucun
Les Bonnes Notes du Chroniqueur Masqué : jaule, eliott, hilaire
Merci à tous les
participants, et, une fois de plus, les absents ont eu tort.
Tex
"Le silence est d'or, et la parole d'argent" |