Beaucoup pensent que le monde fonctionne assurément par
paires : le noir et le blanc, le rugby et la vraie vie, les hommes et les
femmes, et d’autres que je vous laisse énumérer.
On aurait pu le croire en
constatant que c’était le « jour et de la nuit » entre ce match et le
précédent. Cette fois, non seulement il faisait nuit, mais il y avait presque
30 joueurs, on a plaqué à peu près correctement et on a marqué plein d’essais.
J’en rajoute encore : les liaisons avant-arrière ont bien fonctionné, les Voltigeurs
étaient
vigilants et attentifs, le coaching s’est fait en souplesse…
A vrai dire, les choses ont
–encore – mal commencé avec 2 essais de nos adversaires qui faisaient preuve à
ce moment du match de plus d’envie et de plus de chance que nous.
Et puis, petit à petit, les
mouches ont changé d’âne et l’espoir de camp. Dès le milieu de la première
mi-temps, à mesure que nos adversaires clichyssois s’éteignaient, nous fûmes en
mesure de jouer un rugby complet et dynamique sans –trop- de fautes. Marquant 6
essais, dont certains bien construits comme cette touche adverse cafouillée à 5
m de leur en-but et aplatie par un Loulou en grande forme.
Mais non, ça ne marche pas comme
cela. Car à cette belle victoire, il faut aussi se réjouir de :
-l’avoir bien profond, le banc,
-voir se reformer le comité de
la hache,
-l’avoir bien dégusté le
cassoulet,
-voir Oum faire un défilé de
mode (actuellement sur Youtube)
En somme, on a juste réussi à se
relever d’une défaite et à remettre en route une machine complexe, une équation
à 40 inconnues, une matrice faite aussi du diner, de polos logotés, des
prochaines tournées ou des heurs et malheurs de chacun.
Les gestes du match : Chacha et sa réception
douteuse, la tentative de percée de Benoît le nouveau qui a voulu briller dès
son premier match avant même son bizutage…
Marqueurs : Loulou (2), Noiraud, Domi, Matthieu, et…
Merci à tous les participants, et, une fois de plus, les
(rares) absents ont eu tort.
« Si tu viens chasser l'éléphant avec ton canif,
prends le soin de bien faire tes lacets avant."
Proverbe gabonais cité sur leur blog par nos adversaires
après le match
Tex
PPS. Pour ceux qui se
demandaient, « Jours tranquilles à Clichy » est un film réalisé par
Claude Chabrol présenté en 1990. Synopis : la vie décadente d'Henry Miller
pendant les années 1920 à Paris avec une lolita. ! ! !
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