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Voltigeurs - IPC

Score : victoire des Voltigeurs : 6 essais à 2 (30 - 10 pour les professionnels)

Terrain : Sec à tendance dur

Pelouse : elle aurait reçu l'ordre de repousser

Température : 13°C

Supporters : Pierre Calvel et l'architecte.

Participants : vous m'en mettrez 2 douzaines

Préparateur Physique : Noiraud

Capitaine : Votre Serviteur

Essais : Capitaine, Toto, Noiraud, J'En Suis et Barut par 2 fois.

Homme du Match : Petit Prince même s'il n'a joué que 15 minutes.

Mise à Jour du Compteur : 7 victoires, 1 nul, 3 défaites

Des banquiers gaulés comme des maçons

Lolo nous avait annoncé une équipe de jeunes banquiers aux dents longues et aux cravates repassées mais en arrivant au Haras, nous tombames nez à nez face à une bande de gros lourds (dans tous les sens du terme) ce qui me fit dire à Nini qu'on pouvait travailler dans la banque mais être cantonné au ménage, à la sécurité ou aux basses besognes. Tâchés comme des gorets, ils ressemblaient plus à des maçons qu'à des banquiers et les grosses vannes à deux euros qu'ils sortaient étaient loin de l'humour des gars du CAC 40. Inquiets, nous posons la question à Lolo qui nous rassura immédiatement " ce sont les adversaires des O.H, les notres sont sur le parking, ils viennent de croiser La Truffe et ils se demandent s'ils vont venir jouer". Dix minutes plus tard, les banquiers (après enquête, il s'avère qu'il y a autant de banquiers dans leur équipe que d'accordéoniste professionnel chez nous), rasés de près, costards gris comme notre mine quand on ouvre notre relevé de compte mensuel mais surtout jeunes, déboulent en groupe et rejoignent le vestiaire attribué par un Momo débordé par autant d'effervescence, quatre équipes en une seule soirée plus le repas des OH, c'est trop à gérer pour un seul homme. Le stress, que voulez-vous ! Il en a même oublié de tracer les lignes et de remplacer les ampoules du tunnel.

Bayonne sur toutes les lèvres

Est-ce le retour du printemps, est-ce la sortie prochaine à Bayonne...toujours est-il que l'ambiance dans le vestiaire était au top niveau. Ca fusait dans tous les sens. Lolo reprochait à La Truffe de lui avoir marché sur le pied il y a plus d'un mois et que ce geste inconséquent entraînait la perte de son ongle (c'est vrai que c'est pas beau à voir), Oum traitait comme d'habitude tout le monde d'enculés mais nous apportait aussi de bonne nouvelles de Gérald et c'est bien cela le plus important, Million rappelait aux mauvais payeurs qu'il était temps de régler les dettes, Zonzon rappelait qu'il ne fallait pas oublier de ramener du pif (pas le journal mais le liquide) et de la bouffe pour le train de vendredi...bref, ça causait dans tous les sens, on était loin de la concentration d'avant match et finalement peu importe.

A peine sortis du vestiaire, nous croisons les banquiers vêtus d'un maillot qui ressemblait étrangement à celui du PUC, le talent en moins cela va de soi...quoique le PUC en ce moment, c'est pas ça non plus. Echauffement rapide comme d'habitude, trois lancers en touche pour vérifier que notre pizza-boy est au top (il le fut pendant tout le match), deux déroulés et nous voici prêts à en découdre avec les gars qui n'accordent que très rarement des découverts surtout quand ils sont dus à des retraits intempestifs aux guichets argentins.

"Je pensais qu'on allait se prendre une branlée" Zonzon

Lolo nous avait prévenu, ils sont jeunes et ils en veulent. On le comprend assez vite quand ils nous en plantent un dans le sens de la montée dès la 5ème minute de jeu. Mais comme le dira Barut à la fin du match, on est en confiance en ce moment, on ne s'engueule plus, on a retrouvé notre jeu, on se fait confiance...donc personne ne s'affole d'autant qu'il y a moyen avec notre 8 de devant de les enfoncer vu qu'ils sont jeunes et légers. Globalement on occupe leur moitié de terrain pendant vingt bonnes minutes et quand ils relancent au pied de leurs 22 c'est pour trouver Toto qui comme à son habitude se lance dans ses arabesques qui lui sont propres...vu d'hélicoptère, ça doit être impressionnant. Avec des appuis de feu, il réussit constamment à en effacer une demi douzaine à chaque relance et quand enfin la demi douzaine est atteinte, il donne son ballon au premier venu en l'occurence Le Comique ou Noiraud qui vont eux aussi comme à leur habitude au charbon. Ca libère bien, ça repart avec Million toujours bien placé derrière votre serviteur, même La Truffe nous gratifie de percées qui dépassent les 3m12 et sans perdre la balle...bref les banquiers ne voient pas le jour, qui est en train de tomber et quand enfin ils récupèrent la balle, ils se heurtent à une défense de fer qui, il faut le souligner, est impressionnante depuis 5 ou 6 matchs. La paire Noiraud/Comique, Noiraud/Jésus ou Noiraud/Cubis étant tout bonnement exceptionnelle. Donc, on occupe leur terrain disais-je et sur une touche avec lancer pour nous, Capitaine qui vient 30 secondes auparavant de remplacer Zonzon, arrache la balle des mains de J'En Suis, impérial en touche aujourd'hui, et avec l'aide du pack s'écroule en terre promise. 1 - 1, balle au centre. La question est posée, aurions-nous marqué si Zonzon n'était pas sorti, nous ne le saurons jamais et le cours du match n'aurait peut être jamais été le même.

De retour dans leurs 40, c'est sur une touche volleyée par J'En Suis pour ma pomme que les 3/4 s'illustrent. La balle passe de main en main, Toto s'en saisit et après une série de cad/deb, il finit par aplatir. Essai accordé par Alain même si ça pouvait prêter à discussion. Le poteau de coin auquel il se fie n'étant pas complètement en face des poteaux centraux. En même temps, si le terrain était tracé, nous n'aurions pas ces vaines discussions. Toujours est-il que les rois des agios acceptèrent l'essai...c'est dans l'esprit dirent-ils, de toutes façons, on était aux fraises. 2 - 1 pour les Voltigeurs qui regagnent la touche pour la pose eau de source.

Un Petit Prince, quinze minutes de jeu, 3 essais

Que dire de plus ? Pas grand chose si ce n'est préciser tout de même qu'il n'a pas marqué 3 essais, il a juste activement participé à ce quart d'heure de folie pendant lequel les banquiers vont se mettre à découvert facilitant ainsi le travail de nos 3/4 parfaitement servis par un Arnaud dit le Radis Noir qui prit le risque de ne pas taper alors que pour ces 3 essais nous étions dans nos 22. Tout se joue à la main et ce sont donc 3 essais qui sont plantés après 60 mètres de course. Le premier par Noiraud. Sortie de mêlée, ouverture sur le Radis Noir, fausse croisée avec Gauvin (qui fêtait son grand retour), un boulevard s'ouvre pour Noiraud qui n'a plus qu'à mettre les cannes pour aller aplatir tout là-haut près des buissons. Rebelote 5 minutes plus tard. Départ d'un regroupement sur nos 40, départ petit côté et qui voit-on s'extirper de ce petit côté, notre Noiraud qui met le turbo mais qui sent qu'il n'ira pas au bout. Heureusement sur sa droite se profile l'ombre de J'En Suis qui arrive à toutes jambes, passe avant contact pour notre grand 8 qui n'a plus qu'à aplatir. 4 - 1, ça commence à faire cher puis 5 - 1 cinq minutes plus tard. On prend les mêmes au même endroit et on recommence sauf que cette fois, c'est Barut qui va au bout. Un Barut de plus en plus affûté (la muscu semble porter ses fruits) et qui se rapproche de plus en plus de la plus haute marche du podium des marqueurs. Encore un essai et Oum et moi pouvons dire adieu à notre titre honorifique de meilleur marqueur d'essai. C'est ce qui se passe 10 minutes plus tard quand sur leurs 22, Marco passé en force en 9 annonce une balustrade. Pour ceux qui seraient éloignés des terrains pour des raisons géographiques, la combinaison est la suivante. Le 9 part grand côté en faisant croire qu'il a la balle, J'En Suis sort la gonfle et part petit côté, lève la balle de quelques centimètres pour Barut venu de son aile opposée qui ne trouve aucune résistance, l'ailier ayant décidé d'aller aux champignons ou aux fraises, toujours est-il qu'il était absent de son poste (désertion ?) et que Barut n'avait plus qu'à se rendre dans l'en-but. 6 - 1. Les banquiers sont dans le rouge, les remplaçants guichetiers rient jaune, leur entraîneur est vert de rage, les bleus sont aux anges, c'est écrit noir sur blanc, nous ne pouvons plus perdre.

Un dernier essai pour la route

Et il est l'oeuvre des banquiers qui plient mais n'abdiquent pas. Par deux fois, ils se rapprochent dangeureusement de notre en-but mais Gauvin, Jésus, La Valise, Barut et Noiraud veillent surtout Noiraud qui nous gratifie de deux plaquageassesss énormasses...franchement c'est beau à voir. On a l'impression de voir un pro s'entraîner sur les fameux gros sacs jaunes sauf que le sac n'est autre qu'un banquier qui se voit beau à 3 mètres de notre ligne et qui se retrouve finalement à 3 mètres en touche. Avec Noiraud à l'aile, faudra penser à enlever les balustrades car un jour, ça va saigner. Malgré cette défense de fer, rassurante pour tout le reste des joueurs, la ligne de 3/4 version porte de saloon du début de saison est définitivement oubliée, les banquiers finissent par passer après un beau bordel. A vrai dire, je suis bien incapable de vous expliquer comment, toujours est-il qu'ils marquent réduisant ainsi le score à 6 - 2. Les carottes sont cuites pour les banquiers, leur compte est débiteur et plus rien ne bougera jusqu'au coup de sifflet final avant lequel nous avons tout de même admiré les claques données par Oum dans les regroupements ce qui fit dire à Zonzon, on dirait Obélix contre les Romains, il distribue des petites baffes dans les regroupements à tout joueur qui oserait mal se placer. Je peux vous garantir que dans les minutes qui suivirent chaque distribution de salade de doigts Oumiesques, les petits jeunes n'avaient plus trop envie de revenir au combat ou du moins savaient désormais comment se placer dans un regroupement sans avoir à énerver le gros.

Sur une dernière percée des banquiers et après un long arrêt de jeu du à un beau plaquage de l'un des notres sur l'un des leurs (tout ça est d'une logique implacable), Alain décida que le garçon inerte allait aller directement se soigner dans le vestiaire et siffla la fin du match.

C'est donc une nouvelle victoire pour les Voltigeurs, impressionnante série, le tout dans un bon esprit...pas de chahut, pas de bagarres, pas de mot plus haut que l'autre. Lolo, des comme ça, avec cet esprit, on en veut toutes les semaines. Gageons que les Belges que nous recevons samedi soient aussi corrects que ces banquiers qui partagèrent avec nous les quelques tables libres de la pizzéria.

C'est tout pour aujourd'hui...et demain, ce sera pire.

 

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