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Match contre l'ACB Bayonne

Score : match nul : 4 essais partout

Terrain : dans le 9-3

Pelouse : Epaisse, légèrement humide à tendance grasse

Température : le fond de l'air est frais

Humidité : pas à ma connaissance

Supporters : en rose avec une grosse caisse ce qui ne veut pas dire qu'ils étaient saoûls

Participants : de quoi faire tourner

Capitaine : La Jaule

Essais : Bouton, La Jaule, Noiraud et Pascal le Discret (va falloir lui trouver un surnom)

Homme du Match : Bouton pour avoir enclenché le compteur des essais pour la saison 2006/2007

 

Préambule :

N'en déplaise à Oum, les compte-rendus de cette nouvelle saison seront aussi longs que l'an passé du moins quand j'arrive à me souvenir de tout. J'ai la chance pour le moment de ne pas être atteint de la maladie, comment ça s'appelle déjà...ah oui, maladie d'Alzheimer. Oum veut du compte-rendu du type Midol, désolé vieux, ça va pas être possible...et puis avoue-le, ça te fait une petite récréation.

 

La reprise en fanfare

Comme le dirait Zidane que l'on a pu voir dans une pub pour un bouquet satellite, poussant un chariot pour marquer les lignes d'un terrain de football..."eh oui, c'est la reprise". Combien il a pris pour cette phrase ? 15 000, 36 453, 42 312 ? Pour fêter cette reprise, nous jouons donc à l'extérieur, qui plus est dans le 9-3, département bien connu pour être une grande terre de rugby. Au coeur d'une cité, se dresse un somptueux terrain de rugby qui semble avoir bien profité du mois d'août maussade pour se refaire une santé à moins que personne n'y joue du 1er janvier au 31 décembre ce qui expliquerait cette qualité de pelouse que nous n'avions pas vu depuis des lustres.

Reprise donc et en fanfare SVP avec la présence en Guest Star d'une poignée de supporters du Stade Français alléchés par ce grand match au sommet, les Voltigeurs du Stade Français contre les Bayonnais de Paris joué presque en lever de rideau des professionnels. Sachant que nous jouions contre les Bayonnais, personne ne fut surpris d'entendre la grosse caisse résonner dans l'enceinte de ce stade type fin de règne de Brejnev. Sauf que...pendant que nous nous échauffions, nous avons du y regarder à deux fois pour vérifier ce que l'on voyait, la grosse caisse était sur les épaules d'un petit bonhomme rose. Voilà, nous y sommes, nous avons désormais des supporters, des vrais, avec tambours et trompettes. A côté d'eux, les convalescents Maréchal (problème de carrie), Lolo (problème de cou, genou, hibou...) et Nini (problème de lever de coude) étaient bien sages, assis dans la tribune comme à confesse.

 

Echauffement digne de ce nom

Pour la première fois depuis longtemps, nous eumes droit à un vrai échauffement. Non, ce n'est pas parce que nous étions tous arrivés en avance, faut pas rêver, Gigi sera toujours là pour faire tomber les statistiques. La raison est simple, il y avait 3 équipes sur le terrain, nous, les Bayonnais de Paris et les O.H qui eux aussi avaient été invités à moins que les invitations aient été mal lancées et que les O.H se retrouvaient là sans savoir que nous aussi ou inversement. Je ne sais pas si vous suivez mais finalement peu importe. L'essentiel était que les O.H voulaient entamer ce Tri-Nations du 9-3 ce qui nous laissa amplement le temps de nous échauffer. Aux commandes, notre désormais coach Pierrot qui contrairement à Coach Courbis sur RMC, n'est pas poursuivi par la justice et ce malgré des notes de téléphone facturées à des prix totalement exorbitants et scandaleux. Sans la tenue de Guy Roux et sans l'eau Cristalline qui va avec, Pierrot vaque à ses occupations dans l'en-but et tente de composer l'équipe, nous laissant pendant ce temps faire des largeurs. Franchement, on a du battre le record de la saison. Un regard sur sa montre Quartz "ça va bientôt être à nous, faites moi encore deux ou trois longueurs, ça vous fera pas de mal, ça fait travailler le cardio".

Début des Hostilités

Surpassés par les OH, les jeunes Bayonnais de Paris, portant fièrement le maillot de leur club fétiche, attaquent d'entrée avec la ferme intention de nous faire reculer et de marquer rapidement. Nous, chauds comme de la braise, les muscles bandés comme un arc (Oum, il n'y a pas de contrepétrie et encore moins de jeux de mots salaces), nous repoussons rapidement les Basques pour les renvoyer loin de nos frontières. Les gros sont au top, J'En Suis râle un peu pour la forme, prodigue des conseils à toi, à moi, à lui...avant de se faire rappeler à l'ordre par Petit Prince à grands coups de tapes bien senties dans le cul genre "avance au lieu de raconter des conneries". A plusieurs reprises, on entre dans leurs 22 mais sans concrétiser et les ballons perdus sont légion...dommage quand on sait qu'ils ont un bon ouvreur et un 15 avec des jambes de feu. A eux deux, ils savent relancer, trouver les trous mais malheureusement, ne trouvent pas toujours le soutien sur leurs lancements de jeu...et nous en choeur de penser "eh ben tant mieux". Usés par leur première mi-temps contr les OH, les gros Bayonnais finissent par fléchir et les ballons sortent plus facilement chez nous, ces derniers étant moins bataillés qu'au début du match. Sur un coup de pied de ma pomme par dessus la défense adverse, mon vis-à-vis cafouille un peu le ballon, relance comme il peut, passe au premier Bayonnais qui passait par là qui fait un en-avant. Comme dirait notre referee, le ballon profite, le jeu continue. La balle arrive dans notre alignement de 3/4, déclenchement du jeu des mille passes et au bout du bout, Bouton en personne aplatît en terre promise et enclenche ainsi le compteur des essais pour la saison 2006/2007. Y'a t-il une bourriche à gagner cette année ? La présidence va t-elle offrir un cadeau ? Pour le moment, la présidence fait la sourde oreille mais c'est normal, elle est assise à côté de la grosse caisse du supporter SF tout de rose vêtu. Après le mal de dents, voici que semble poindre, le mal de crâne et les premiers signes d'une surdité...il faudra surveiller ça de près.

Vous m'en mettrez deux avant la mi-temps.

A 1-0, rien n'est joué semble se dire Noiraud qui là encore suite à un ballon perdu par les représentants du Jambon de Bayonne, nous gratifie d'un slalom que Carole Montillet aurait applaudi. Un, puis deux, puis trois crochets plus tard et autant de cartes de visite distribuées, le Noiraud s'écroule entre les poteaux et revient dans son camp en écoutant les insultes que s'envoient les Basques entre eux. Insultes trop graves à lire ou à entendre, je vous passerai les détails...d'autant que je me demande s'ils ne les proféraient pas en Basque. Exténués, énervés, les Bayonnais perdent prise et La Jaule en profite pour agraver le score sur un maul bien construit et bien emmené, il s'extrait, voit le trou, un raffut à droite, un raffut à gauche et hop il peut toiser et dire secrètement, et un, et deux et trois zéros. Sur le coup d'envoi, les Bayonnais réagissent et réduisent le score de bien belle manière. On peut toujours se reprocher des trucs quand on se prend un essai mais là, pas grand chose à dire, ils arrivent en force, joue bien le surnombre. De notre côté, on est pas franchement bien replacé ou pas franchement concentré et hop, un dans la musette puis un second quelques minutes plus tard sur un départ au ras de leur 8 à quelques mètres de la ligne. Fort comme un Basque et aidé par le reste de sa 3ème ligne, il s'écroule dans notre en-but.

La mise à mort

Pendant que nous profitons de la pause eau de source, les OH attaquent leur seconde mi-temps, aidés par Gigi passé chez l'ennemi mais ce n'est pas le seul. On y reviendra. On se dit que les OH vont leur planter les banderilles, les mettre à terre jusqu'à ce qu'ils demandent grâce. Il n'en est rien. Les Basques ont une capacité à retrouver une forme inversement proportionnelle à la notre au fil des minutes. Deux ou trois blessés plus tard, ils finissent pas rompre mais avec la manière. Nous sommes très loin d'une déculottée. Ils en ont encore sous le capot, il va falloir être vigilants. Pendant que l'on retourne s'échauffer, les Bayonnais appelent à la rescousse. Si ça continue, ils vont finir à 10. Et là, d'un seul homme Jeff et J'En Suis décident d'aller leur porter secours. Les traitres...ils enfilent des maillots Basques et prennent place pour tenter de contenir les assauts des O.H. Heureusement, quand nous entrons de nouveau sur le terrain pour une ultime mi-temps, ils reviennent au camp de base, fiers de leur oeuvre et de nouveau prêts à défendre nos couleurs. Chez nous, les premiers blessés se font connaître, Bibiche se plaint du coude si mes souvenirs sont bons et Comique couine un peu. Pierrot fait touner l'effectif et joue la carte du jeune Pascal à l'aile qui dès le début des hostilités en plante un, son premier me semble-t-il depuis qu'il nous a rejoint. Un essai d'école, sortie de mêlée pour Marco qui envoie ses centres au charbon, ça passe les bras, ça navigue dans la défense adverse et Pascal n'a plus qu'à tendre les bras comme Pierrot le lui a appris, de mettre un coup de rein et d'aller goûter cette grasse pelouse. Bon la suite ne fut pas glorieuse...fatigue, la tête à l'apéro prévu non loin de la Porte de St Ouen, la tête dans le match des pros qui nous attend dans la foulée à Jean Bouin ou devant l'écran plat...personne ne le saura mais toujours est-il que des Bayonnais revigorés nous en plantent deux. Match nul...pour une reprise, c'est pas si mal.

Pour terminer, saluons l'accueil chaleureux de ces Bayonnais qui nous ont reçu dans leur foyer à St Ouen pour partager des bières et des plats gras comme Maïté : pâté au piment d'Espelette, cuisse de canard frites et gâteau Basque. Vous me mettrez 2 300 calories, c'est pour emporter.

 

Vivement jeudi que l'on élimine.

 

C'est tout pour aujourd'hui et demain...ça sera pire.

 

Jean Bon-Beurre

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