Score : victoire 6 essais à 4
Terrain : La Faisanderie
Pelouse : toujours aussi verte
Température : douce
Humidité : à part la rosée du matin,
rien
Supporters : Bibiche et une ribambelle
d’enfants
Participants : 18
Capitaine : La Jaule
Essais : Oum (2), La Jaule, Gigi, Philippe
(nouveau 10) et ?????
Homme du Match : Oum
Marqueurs de la
saison : Oum,
Gigi, La Jaule, Noiraud (2), Bouton, Le Discret, Le Doc, Tex, Philippe (nouveau
10) (1)
Au Compteur : 2 victoires, 1 match nul, 2
défaites
Préambule : Droit de
Réponse
Comme la loi le permet, toute
personne qui se sent offensée ou diffamée dans un article est en droit de
demander un « droit de réponse ». C’est donc tout naturellement et pour éviter
de finir à Fleury-Mérogis que je l’accorde à Toto qui s’est senti offensé dans
le dernier compte-rendu, celui du match contre le Raid. Il était écrit « Enfin,
respects pour Bouton et Lolo qui ont affolé les radars le long de la touche, mis
le feu sur les relances et impressionné le public par leurs arabesques. ».
Evidemment, il fallait lire « …respects pour Bouton et Toto ». C’est bien Toto
qui a affolé les radars le long de la touche. Simple faute de frappe qui serait
passée inaperçue si dans l’équipe nous n’avions pas un certain Lolo. Lolo,
pardon, mais si je te sais capable de relances, je ne crois pas que ton quintal
puisse te permettre d’affoler des radars ou même d’effectuer des
arabesques.
Là c’est sur, avec cette remarque,
je suis bon pour un prochain droit de réponse !
Un calendrier digne du Top
14
Trois matchs en une semaine, c’est
le dur lot des grandes équipes très sollicitées par le gratin du rugby
Francilien. Tout le monde veut jouer contre les Voltigeurs et pour réussir à
caser tout le monde, le Board nous a calé 3 matchs en une semaine, les
Frogsbeef, le Raid et les OH. Avec un effectif pléthorique, comme leurs aînés,
les Voltigeurs réussissent tout de même à tenir leurs engagements en proposant à
chaque match, une équipe différente du match précédent. Bien entendu, le système
a ses limites puisque sur les 40 Voltigeurs environ, aptes à fouler une pelouse,
seuls 3 ont réussi à aligner 3 matchs dans la même semaine : Oum, Tex et Jambon
Beurre, votre serviteur qui se voit du coup obligé d’aligner les compte-rendu
dans un timing plus que serré.
En ce samedi matin, c’était donc de
nouveau les O.H. Des O.H dépités par leur défaite sur ce même terrain il y a 15
jours et qui avaient commencé à dire dans tout Paris que notre arbitre les avait
fait perdre, ce qui est bien entendu entièrement faux. Au final, ils repartent
avec une deuxième défaite qui plus est, suite à un match arbitré par l’un des
leurs. Comme quoi, il y a une justice.
Dix essais en 60
minutes
Là encore, de mémoire de
compte-rendu et après avoir consulté mes archives, nous n’avions pas vu un tel
score depuis bien longtemps. Par deux fois au cours de la saison 2005/2006, nous
avions inscrit 6 essais (contre IPC puis contre les Belges) mais nous n’en
avions encaissé respectivement que 2 et 1. Là, 10 essais dans le même match, ce
fut un festival qui mit du temps à démarrer mais une fois le compteur enclenché,
le spectacle était au rendez-vous des deux côtés. C’est Oum qui lance les
hostilités après une action de Gable qui retrouve ses jambes de 20 ans. Sur une
touche sur nos 22, ouverture de Pierrot (en 9 à ce moment du match) pour Gable
qui transperce la ligne adverse pour se diriger à grandes enjambées vers la
partie ombragée du terrain appelée aussi en-but. Sauf que, revenu du Diable
Vauvert comme l’aurait dit Léon Zitrone, un OH le rattrape à un mètre de la
ligne par le col du maillot pour l’envoyer valdinguer dans les mauvaises herbes.
Bah oui, ça pousse partout ce genre de merde même dans les clubs les plus
prestigieux aux droits d’entrées pharaoniques. L’arbitre fort justement, juge le
plaquage un peu haut et indique mêlée à 5 mètres, introduction Voltigeurs. Sur
cette mêlée, les gros tentent une première fois de franchir la ligne sans
succès. La seconde percée est la bonne est c’est Oum qui une fois de plus
s’écroule dans l’en-but en se prenant tout le pack sur le dos. Dos qu’il a
solide comme chacun le sait.
La partie à ce moment là est plutôt
équilibrée. Les OH ont marqué en coin par Norbert sur une sortie de mêlée
accordée sur nos 5 mètres mais nous perdons notre nouveau 10 qui aura en tout et
pour tout, jouer 7 minutes et 43 secondes. Il était pourtant plein de bonnes
volontés avec au cours de l’échauffement la présentation de combinaisons dont
les fameuses Canard 1 et Canard 2 oui Coin-coin 1 et Coin-coin 2 que l’on
décidera au final d’appeler C1 et C2. Des actions destinées au 11, relativement
suicidaires mais qui, si elles passent, peuvent s’avérer payantes. On en verra
pas la couleur, enfin du moins aujourd’hui, faute d’avoir eu le temps de les
mettre en place puisque le muscle de la cuisse droite de ce nouvel ouvreur
décida qu’il en avait sa claque de se lever le samedi à 9h00 pour courir dans le
Parc de St Cloud.
Strappé, il reviendra en fin de
seconde mi-temps pour reprendre sa place. Le temps pour lui de marquer un essai
et de repartir d’où il était venu, c'est-à-dire de la touche, son muscle ayant
décidé de le rappeler à l’ordre une seconde fois. Même cause, même effet pour
Capitaine qui est reparti de la Faisanderie en boitant bas. L’infirmerie se
remplit à tour de bras comme chez nos aînés sauf que le contenu de notre
pharmacie n’est pas exactement le même.
Le retour des Lavandières du
Portugal
Pour ceux qui ne connaîtraient pas
cette expression, son synonyme pourrait être « le retour des ouvertures des
boîtes à camembert », « le retour des bavardages intempestifs » ou encore « le
retour des grandes gueules ». Ce fut d’ailleurs le coup de chaud de La Jaule en
fin de match « y’en a marre que vous ouvriez tous vos gueules, si ça continue,
ou je vous mets du strap sur la bouche ou je ne reviens pas. Regardez les O.H,
ils ne disent pas un mot ». C’est vrai, les Voltigeurs sont bavards, pas pour
demander des nouvelles du petit, du C.A de ta boîte ou du dernier resto testé.
Non, les Voltigeurs sont bavards sur le terrain sur tout ce qui concerne le jeu.
Entre les contestations des décisions du corps arbitral, les commentaires sur le
jeu de l’un et de l’autre « et pourquoi t’as fait ci, et pourquoi t’as fait
ça », « et pourquoi t’annonces ça », « et pourquoi tu te mets là », « et
pourquoi t’es pas en profondeur », « et pourquoi tu te retournes pas »…bref,
tout le monde à la science infuse et tout le monde veut expliquer à son voisin,
ami, ennemi, concurrent le pourquoi du comment. Enfin, tout le monde, non, mais
pour ne pas semer la zizanie, je tairai les noms de ceux qui ne mouftent pas
pendant un match…c’est ce que l’on appelle la minorité
silencieuse.
Gigi dans son
jardin
Gigi, l’homme aux doigts
éternellement strappés, avait annoncé qu’il ne pouvait pas jouer contre le Raid
montrant fièrement ses bandages. Il se contentera de faire des tours de terrain.
Deux jours plus tard, il est tout de même sur le terrain, les doigts toujours
strappés et une fois encore, le fait de jouer à domicile sans doute, il nous
claque un nouvel essai en coin, ce qui lui permet momentanément de monter sur le
podium des meilleurs marqueurs d’essais. Y’a-t-il un message ? Gigi est-il en
train de nous expliquer subrepticement qu’il faut jouer au Haras pour le voir
sortir le grand jeu ? Il n’en tient qu’à toi Gigi de nous ouvrir les portes de
cet écrin vert tous les samedis matin. Nous pourrions ainsi aller à la piscine
après le match comme ce fut le cas samedi, enfin pour ceux qui savaient qu’il
était possible d’y barboter, et Pierrot pourra regarder de plus près la
professeur de tennis de sa fille qu’il ne manqua pas de me montrer du doigt dans
les allées du Club-House. « Elle est pas mal hein ? ».
La phrase du
jour : « c’est
du sang de porc» que l’on doit à Petit Prince. Dit comme ça, ça ne veut
absolument rien dire mais ça lui vaut une expulsion. En gros, sur un
regroupement, un O.H se plaint à priori d’avoir pris une mandale et le fait
savoir à l’arbitre qui s’approche pour vérifier que son nez coule et pas
seulement de la morve. C’est bel et bien du sang. L’OH en question se relève et
essuie ses mains pleines de sang sur le maillot du Petit Prince. Ce dernier sans
se retourner dit sèchement « de toutes façons, c’est du sang de porc »…l’arbitre
à l’ouie fine l’entend et le vire sur le champ. On ne plaisante pas avec la
Confédération de la Charcuterie !
C'est tout pour aujourd'hui et
demain...ça sera pire.
Jean
Bon-Beurre
PS : Info Zonzonesque : le dîner de
Novembre a été décalé du 2 novembre au 9 novembre en raison des vacances
scolaires. Merci de le noter sur vos agendas |