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Match contre les Frogsbeef

Score : défaite 2 essais à 0

Terrain : encore à l’extérieur…à Maisons-Laffitte

Pelouse : y’en a à foison et en plus elle est verte

Température : printanière

Humidité : un peu de rosée sur le terrain, sec dans les gosiers

Supporters : surtout chez eux

Participants : 15 au coup d’envoi, 18 au final

Capitaine : La Jaule

Essais : Nobody

Homme du Match : Gable...pour son premier match avec les Voltigeurs

Marqueurs de la saison : Noiraud (2), Bouton, Pascal le Discret, La Jaule, Gigi (1)

Au Compteur : 1 victoire, 1 match nul, 1 défaite

 

Préambule :

Comme le faisait remarquer Noiraud à la fin du match, cette rencontre contre les Frogsbeef, là même où il y a quelques mois (victoire 2 à 1), Nini marquait en coin en position de ¾ aile et Jeff se tordait le doigt de telle façon que s’il avait du faire du stop, personne n’aurait su dans quel sens il voulait aller…comme le faisait remarquer Noiraud donc…c’était notre premier vrai match de la saison. Comment, plaît-il, qu’entends-je, peut-on avoir des explications ? « Oui, c’est la première fois que nous avons joué deux fois 40 minutes et pas seulement des tiers temps avec mi-temps de tiers temps ». C’est qu’il n’a pas tort le bougre et certains d’ajouter, « c’est là qu’on se rend compte qu’on est pas au top physiquement et qu’il va falloir travailler le foncier ». Monsieur le Coach, le message est passé, vos troupes semblent prêtes à vouloir bouffer des longueurs, des largeurs et des diagonales, au petit trot, au galop et au final…en apnée.

 

Il faut un début à tout

Ca faisait quelques mois que les troupes des Voltigeurs n’avaient pas goûtés à la défaite. C’est chose faite et personne ne s’en réjouit bien évidemment mais il n’y avait pas grand-chose à faire en ce samedi matin face aux sujets de sa Gracieuse Majesté qui avaient incroyablement rajeuni depuis notre dernière venue et qui surtout avaient largement perdu leur accent British. Les Anglais auraient-ils déserté Paris et l’Ile de France pour le Périgord au point de ne plus pouvoir composer une équipe majoritairement immatriculée à Londres ? La question est posée. Solides devant, véloces derrière et heureusement pour nous, très maladroits sinon comme le faisait remarquer Petit Prince « on perdait 5 à 0, c’était pareil ». Et un gros d’ajouter « on aurait pu jouer deux heures de plus, de toutes façons, on aurait jamais marqué ».

 

De mémoire de compte-rendu, on n’avait jamais vu ça

Avec le retour des comptes-rendus à l’automne dernier, il est facile de faire parler les chiffres. Aujourd’hui, ils sont impitoyables, nous n’avons pas marqué le moindre essai et de mémoire de compte-rendu, ça ne nous est pas arrivé depuis la rédaction du compte-rendu n°1 dont la sortie en kiosque au Haras remonte à octobre 2005. Depuis cette date, nous avions marqué au moins un essai par match…ce samedi, rien, que dalle, nothing, nichts, nada…même pas une franche occasion à se mettre sous la dent. Par deux fois, nous sommes parvenus à cinq mètres de leur ligne (le nez de La Jaule en est une preuve) pour au final retourner sur la ligne médiane ou le long de la Seine pour récupérer les ballons envoyés en touche par les British. Pour ceux qui ne connaîtraient pas le terrain, il est situé au bord de l’eau, coincé entre un camping et une voie de chemin de fer. Heureusement que nos annonces en touche sont visuelles parce que je vous garantis que quand un train passe, vous n’entendez rien de l’annonce. Bref…Pour résumer, nous avons essentiellement contenu leurs assauts pendant 80 minutes en tentant de temps à autre de percer leur défense de fer mais sans résultat. Nous avions pourtant une nouvelle paire de centres, le Comique couché sur le flanc tel un éléphant de mer aux Iles Malouines, cède sa place depuis peu au Gable qui n’est plus expulsable car désormais en possession de papiers en bonne et due forme et le Noiraud, plaqueur infatigable qui une fois encore s’est donné. Malgré cette solide paire de centres, malgré les coups de pied de mammouth de Marco en 10 puis en 15, malgré les combinaisons…malgré, malgré, malgré…rien n’y fait, il était écrit que nous ne passerions pas…même pas les bras.

 

Arbitrage à l’Anglaise

Alain le Referee en première ligne, le match fut arbitré par l’Anglais himself et si certaines décisions sont largement contestables, nous fumes d’ailleurs renvoyé à 10 à maintes reprises pour contestation de la Loi Anglaise, notons le silence religieux d’Alain qui aurait pu aller lui dire ce qu’il pensait de sa façon d’utiliser le sifflet. Ne cherchons pas dans l’arbitrage une raison de cette défaite, elle est ailleurs. Nous étions certes vaillants, nous n’avons pas baissé les bras. Ils étaient supérieurs c’est tout, incontestablement plus jeunes, moins avinés sans doute, ça c’est pour les deux soiffards (Capitaine et Oum) arrivés directement de l’Etoile où parait-il « y’a de la petite » et globalement plus en jambes, surtout derrière, en témoigne leur premier essai. Mêlée introduction grenouille sur les 50, départ petit côté et début d’un slalom que Toto (d’astreinte en ce samedi ensoleillé sur les bords de la Seine) aurait applaudi. Ils s’y mettent à trois pour le jeu du « à toi, à moi », donne le tournis à notre 3ème ligne lancée sur leurs talons, enrhument Pascal le Discret toujours en se passant la balle sur un pas. Gigi en dernier rempart, ne peut pas grand-chose et même si les Voltigeurs reviennent à grand galop, c’est trop tard, le 3 contre 1 est imparable. 1 – 0. Good Game. Cinq minutes plus tard, même phase de jeu, même final mais quand on vous dit que les Anglais étaient heureusement très maladroits, le dernier Franglais qui n’avait plus qu’à aplatir fait un en-avant dans l’en-but et nous laisse respirer. Pas pour longtemps. Alors que les contenons depuis 5 bonnes minutes dans leurs 40, leur 15 décide de m’envoyer le ballon comme il le fait depuis le début du match…à savoir avec une volonté affichée de trouver une touche lointaine. Si les deux premiers coups de pied sont sans conséquence et permettent une relance Voltigienne, force est de constater que le troisième coup de pied fut le bon. Dépassé par la longueur de la balle, la course à reculons s’avère périlleuse et le ballon tombe. En temps normal et sur un terrain boueux, le Haras au hasard au mois de janvier, le ballon se serait lamentablement écrasé dans la boue et serait resté là à attendre preneur. Là, sur un terrain parfaitement entretenu et composé d’une terre solide et d’une pelouse magnifiquement taillée, ce ballon dont on sait qu’il ne tourne pas rond, rebondit et me prend à contre-pied d’autant qu’au même moment, mes crampons décident de vivre leur vie et partent vers la touche alors que mon cerveau ordonne au reste du corps de partir dans l’autre sens. Le résultat est imparable. Deux Anglais arrivent lancés, s’emparent de la balle au moment où elle rebondit et file à l’essai. Et Petit Prince d’ajouter « t’avais une chance sur deux qu’elle rebondisse du bon côté ». 2 – 0 et fin de la première mi-temps.

Quarante minutes pour laver l’affront

Les 40 minutes suivantes furent plutôt à notre avantage…du moins, les Anglais sont nettement moins présents dans notre partie de terrain qu’au cours de la première mi-temps. On aura tout essayé, les 8-7 (J’en Suis – Jeff), les 8-6 (J’en Suis – La Jaule), les coups de pied par-dessus (Marco), les coups de pied à suivre au raz (Bibiche)…rien n’y fait, les Anglais sont toujours là avec cet avantage non négligeable de pouvoir faire rentrer du sang neuf très régulièrement vu qu’ils sont 25 et que nous ne sommes que 18. Là encore, ce n’est pas forcément une explication digne de ce nom mais ça contribue à la fraîcheur constante de ces buveurs de bière. Le score n’évolue donc pas pendant cette seconde mi-temps et quand le Referee British siffle la fin du match, les commentaires ne sont pas très nombreux côté Voltigeurs. Pour résumer, ils étaient meilleurs et ce malgré un nombre de fautes Anglaises considérable.

 

La phrase du jour : cette semaine encore, elle n'est pas à mettre à l'actif de l'un des nôtres mais elle nous est dictée par le Petit Larousse et le Grand Robert qui se font une joie de nous redonner la définition du mot autocritique : « critique de sa propre conduite ou de son comportement ». C’est court comme définition mais tout est dit.

 

C'est tout pour aujourd'hui et demain...ça sera pire.

 

Jean Bon-Beurre

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