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Match contre le RCA Panthéon

Score : victoire 8 essais à 6

Terrain : en pente

Pelouse : qui a mis du désherbant ?

Température : douce

Humidité : dans les douches

Supporters : Gable et Sonia (c’est le nom du Labrador d’Alex)

Participants : 20

Capitaine : Petit Prince

Essais : Petit Prince, Pierrot, Le Doc (2), Olivier (2), J’En Suis et Kaké

Homme du Match : Gigi pour son arbitrage loyal et incontesté.

Marqueurs de la saison : Le Doc (3), Oum, Gigi, Olivier, La Jaule, Noiraud (2), Petit Prince, Pierrot, Bouton, Toto, Le Discret, J’En Suis, Kaké, Tex, Philippe (nouveau 10) (1)

Au Compteur : 3 victoires, 1 match nul, 2 défaites

 

Record Battu

Le record d’essais (10 en 60 minutes) en un match réalisé contre les 0.H à la Faisanderie n’aura tenu que 15 jours. Explosé, pulvérisé…ce fut ce samedi un festival avec 14 essais plantés dont deux du Doc qui en profite pour prendre la tête du classement des meilleurs marqueurs des Voltigeurs avec 3 réalisations. 8 – 6, un score des années 75 à l’époque où le grand Béziers, cher au Cubis, survolait le rugby Français. Oui mais voilà, notre 8 – 6 d’aujourd’hui ne correspond pas à un essai et une pénalité contre deux pénalités mais bel et bien en langage professionnel à un 40 à 30. Bonus offensif pour les deux équipes…une belle matinée de rugby.

Pourtant, rien n’augurait une si belle victoire quand on sait que ces gars du Panthéon nous avaient battu l’an passé ce qui avait permis à Zonzon d’interpeller Lolo en fin de match et de lui demander de nous faire jouer désormais contre les Hespérides. On les sait jeunes et on peut le vérifier dès notre arrivée. Et en plus d’être jeunes, ils sont matinaux…trop peut être pour certains qui n’ont pas du entendre leur réveil sonner. Résultat, à 3mn 12 du coup d’envoi, ils ne sont que 12 et les Voltigeurs de se séparer de La Valise, de Vincent l’Auvergnat (ramasseur de champignons le week-end), de Bibiche et Del Gringo (dont la sœur vient d’ouvrir une boutique de thés dans le 9e pour ceux que ça intéresse) afin de les renforcer.

 

Nouveau Règlement

Sachez-le, Pierrot a mis en place un nouveau règlement : « toute personne qui arrive en retard ne débute pas le match »…sauf Toto s’il est de garde et Alex pour une raison qui ne m’a pas été expliquée. Ainsi, les 15 premiers se préparent physiquement puis travaillent les lancements de jeu pendant que les retardataires jouent l’opposition. Et si vous êtes vraiment très très très en retard, vous ne participez même pas à l’opposition. Résultat, J’En Suis, ses nouvelles chaussures brillantes et son casque ont été priés d’attendre le long de la touche la 20e minute de jeu pour fouler ce qu’il reste de pelouse. Si le règlement peut paraître strict, il peut être contourné par dérogation signée par le coach et les responsables du retard (épouse, maîtresse ou enfants). Effectivement si vous déposez vos enfants au Tremblay sur Mauldre  à 9h45 à leur cours hebdomadaire de tir couché à 30 mètres bras tendus, vous ne pouvez pas être à Vaucresson à 10h00. Dans ce cas et uniquement dans ce cas, la dérogation est acceptée et vous pouvez entrer en jeu dès votre arrivée non sans avoir auparavant effectué 3 tours de terrain à cloche-pied en répétant 100 fois « je n’amènerai plus mes enfants le samedi matin dans ce bled paumé dans le fin fonds des Yvelines ».

 

Gigi au sifflet

En l’absence du Referee retenu lui aussi par ses enfants inscrits en ¼ de finale du championnat UNSS de jokari, c’est Gigi qui accepta de nous arbitrer et force est de constater qu’il fut parfait. Je me souviens l’an passé de matchs arbitrés par l’un des nôtres et où tout le monde contestait les choix du camarade auto-désigné. Là, il faut bien admettre que personne n’a moufté. Le privilège de l’âge ? En tous cas, Gigi fut brillant, ses jambes de trentenaires lui permettaient de n’être jamais à la traîne, ses yeux de lynx n’ont raté aucune faute, ses annonces étaient claires, audibles et incontestables et il faisait même respecter l’alignement en touche. Gigi…je n’aurai qu’un mot : RESPECT.

 

Ca commence mal…

Deux essais à rien en moins de 5 minutes…ce match ne se présentait pas bien. Véloces, dans le sens de la descente, ils ont donné le tournis à tout le monde, zigzaguant entre les touffes d’herbe et des Voltigeurs pas encore entrés dans la partie. Ils nous en plantent un dès la première minute sur une sortie de mêlée petit côté. Slaloms version Toto dans la défense, croisée, ouverture, re-slaloms, re-croisée et les voici derrière la ligne pour le premier essai. Deux minutes plus tard, ils remettent ça et si je ne m’abuse, le traître n’est autre qu’El Gringo.

On finit pas se ressaisir et l’on commence à camper dans leurs 40. La première alerte vient d’un coup de pied de Pierrot dans le dos de la défense. Démarrage en trombe de votre serviteur qui fait jeu égal avec La Valise (licencié d’un jour chez les adversaires) dans le sens de la montée mais contrairement à ce que Pierrot nous a montré à l’entraînement jeudi dernier, le ballon ne rebondit pas comme prévu (normalement il est censé atterrir directement dans nos bras s’il a été tapé sur la pointe) et prend les deux lévriers à contre-pied pour mourir à droite de l’en-but. Sur la mêlée introduction Panthéon, leur 10 trouve une touche moyenne saisie par Tex qui aidé de ses gros s’en va à reculons vers l’en-but. On les enfonce mais on ne passe pas la ligne. Alex recompose son maul, réclame la balle et se jette derrière la ligne. Essai. Dix minutes plus tard, ouverture d’Alex sur Pierrot qui va pour ouvrir sur sa gauche, se ravise, part petit côté, slalome dans la défense, laisse sa carte de visite à La Valise et file égaliser.

« Je rentre, je coûte deux essais »…cette phrase est signée J’En Suis qui après avoir purgé ses 20 minutes de retardataire est enfin autorisé à entrer. Après que les gars du Panthéon aient marqué un 3e essai, Pierrot sur le coup d’envoi, alors que ses gros sont à sa gauche, tape complètement à droite pour J’En Suis qui s’élance. Bien plaqué par La Valise, il décide de jeter la gonfle vers l’intérieur du terrain alors qu’il s’apprêtait à atterrir en touche. Résultat, un centre du Panthéon qui n’en demandait pas tant, se saisit du ballon en plein vol et file pour un sprint de 50 mètres. L’essai suivant est encore pour J’En Suis. Là, je dois reconnaître que je suis incapable de vous relater l’essai en question mais il doit être responsable puisque c’est après l’essai du Panthéon qu’il a sorti cette phrase historique « Je rentre, je coûte deux essais ». J’en déduis donc qu’il est responsable de ce nouvel essai qui nous mène à la mi-temps sur un score de 5 essais à 2 pour le Panthéon.

 

Mais ça finit bien

La deuxième mi-temps est à sens unique ou presque. Côté renforts, Bibiche entre en jeu chez eux à l’arrière pendant que Vincent l’Auvergnat rejoint les Voltigeurs sentant sans doute que dans le sens de la descente, le vent allait tourner. Ce fut le cas. Six essais en 40 minutes dont cinq des gros renforcés pendant une vingtaine de minutes par Oum revenu de Turquie, bronzé mais pas de bonne humeur. Il quittera d’ailleurs le terrain au bout de vingt minutes en levant le majeur en direction d’un Voltigeur dont la blague ne fut guère appréciée par le dit Oum que personne ne revit au coup de sifflet final…la fin du cours à Tremblay sur Mauldre de tir couché à 30 mètres bras tendus approchant, il lui fallait retourner chercher ses enfants…il y a sans doute une meilleure explication mais je ne la connais pas.

Les gros ont donc survolé la seconde mi-temps, surclassé leurs vis-à-vis, les enfonçant sans vergogne et c’est notre 3e ligne qui rafle la mise à cinq reprises, Le Doc par deux fois, Olivier lui aussi par deux fois et j’En Suis pour finir. Le dernier essai étant à mettre au crédit des ¾ qui réussirent un cas d’école à une passe. Le 10 (Pierrot) pour le 12 (Georgio), pour le 13 (Bouton), pour le 15 (Toto), pour le 11 intercalé (ma pomme) pour une dernière passe pour Kaké (le 14) pour un essai en bout de ligne…imparable. Retour remarqué sur un terrain qui plus est pour un match pour Kaké. Au passage, le Panthéon score une nouvelle fois sans conséquence pour le tableau d’affichage que tout le monde avait du mal à tenir tant le nombre d’essais était impressionnant. Réflexion du Million à la fin du match à mon égard « mais comment tu vas faire pour te souvenir de tout pour le compte-rendu ? ». Je réponds : « cf ci-dessus ».

La question du jour : où est passé le Colonel ?

 

C'est tout pour aujourd'hui et demain...ça sera pire.

 

Jean Bon-Beurre

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