Score : défaite 1 essai à « on a arrêté de
compter »
Terrain : impraticable
Pelouse : aurait été aperçue se promenant sur
le golf voisin
Température : indéfinissable
Humidité : du sol au plafond
Supporters : Le Maréchal, Philippe Mary et
Jean-Marc (ex implacable)
Participants : 17
Capitaine : Manu puis Le Doc
Essais : Mathieu l’anesthésiste
Homme du Match : tous les Voltigeurs
présents
Marqueurs de la
saison : J’En
Suis et Olivier (5), Le Doc, Toto, Philippe Mary et Noiraud (3), Oum, Gigi, La
Jaule, Bouton (2), Petit Prince, Mathieu, Le Discret, Kaké, Tex, Marco,
Capitaine, Manu et Gable (1)
Au Compteur : 5 victoires, 1 match nul, 5
défaites
Comment aborder sur le plan
rédactionnel une telle défaite. Sentiment mitigé devant la page blanche entre
colère et résignation. Colère d’avoir été floué pendant 80 minutes par un
arbitrage implacable totalement à côté de la plaque et résignation face à une
motivation en berne de tous les Voltigeurs absents. Alors je commencerai par
saluer les 17 Voltigeurs présents, ce ne sont pas forcément les pièces
maîtresses mais ce sont celles qui sont toujours présentes du 1er
septembre au 30 juin qu’il fasse beau, qu’il pleuve, qu’il vente, qu’il
grêle…elles sont là le jeudi soir et le samedi matin pour éviter aux Voltigeurs
de n’être que 15 voir moins : Le Referee, Le Capitaine, Le Doc, Bibiche, Jean
Bon Beurre, Marco, Marco l’Oréal, Le Million, La Truffe, Le Cubis, Noiraud,
Gigi, Mathieu, Le Discret, Manu, Arnaud, Lolo…
« On ne peut s’en prendre qu’à
nous-mêmes » - Bibiche le 7 Décembre 2006
« On n’est pas 15 pour commencer, on
arrive pas à l’heure, c’est un manque de respect pour l’adversaire, on a pris ce
match à l’envers, on ne peut s’en prendre qu’à nous-mêmes ». Tout est dit dans
cette phrase de Bibiche post-défaite. Personne ne saura jamais si avec quelques
joueurs de plus, les Voltigeurs auraient pu inverser la tendance mais ce qui
paraît certain, c’est qu’avec du sang neuf on aurait pu tenter de rattraper les
Implacables qui ont marqué par 4 fois sur des contres assassins en remontant le
terrain sur plus de 60 mètres sans que l’un d’entre nous n’ait les jambes pour
tenter de leur coller aux basques. Avec plus de monde, nous aurions pu par
exemple confier le sifflet au moins une mi-temps au Referee et là, il faut bien
admettre que le match aurait sensiblement été différent car je ne vous apprends
rien, quand vous êtes victimes d’énormes fautes d’arbitrage, vous finissez par
baisser les bras, par râler un peu, par perdre votre concentration…je vous en
passe et des meilleurs.
Inutile donc de vous détailler les
8, 9 ou 10 essais des Implacables sortis du vestiaire en groupe, c’est dire leur
motivation, je préfère pour une fois saluer chaque joueur et également abonder
dans le sens de Bibiche qui conclura ce match par « au moins malgré la défaite,
on ne s’est pas engueulé et ça, c’est positif ».
Les Héros version notation du
Midol
Le Referee : très énervé par les grossières
fautes des Implacables non sifflées. Mourrait d’envie de prendre le sifflet pour
changer le cours des choses. Ne s’est jamais découragé malgré des chaussures
neuves qui lui faisaient mal aux pieds.
Capitaine : fidèle à son statut…courageux,
présent sur tous les ballons, semble doté de 4 poumons. Souvent porté en touche
mais se plaignant de voir son slip lui rentrer dans la raie des
fesses.
Le Doc : toujours optimiste même dans la
défaite. « On a pas grand-chose à se reprocher dira t-il, on a fait notre match
et on s’est quand même régalé sur certaines actions ». Fait toujours avancer
brillamment son équipe en sortie de mêlée. Un vrai 8.
Bibiche : même contre le vent, trouve de
superbes touches. A semblé un peu découragé de temps à autre mais s’est toujours
repris pour repartir au combat. A sorti la panoplie complète de l’ouvreur pour
trouver des solutions. Son crâne porte les stigmates de son engagement. Coupable
d’un coup bas sur un adversaire en fin de match. Adversaire qui selon le rapport
de police souhaite porter plainte.
Jean Bon Beurre : râleur en première mi-temps
contre l’arbitre. Comprend grâce à Bibiche qu’il vaut mieux se taire. Prend du
plaisir à jouer avec Le Doc en 8 pour des 89 irréprochables et même des 89 avec
retour à l’intérieur pour le 7 lancé pour gagner 5 bons
mètres.
Marco : fidèle à son image. Le
travailleur de l’ombre casqué et donc à moitié sourd. 80 minutes d’engagement
sans jamais baisser les bras. Coupable d’avoir bousculé La
Truffe.
Marco l’Oréal : l’autre travailleur de l’ombre.
Présent sur tous les regroupements. Met la tête là où je n’aimerais pas mettre
un pied. A lui aussi brillamment étrenné ses chaussures
neuves.
Le Million : n’a pas supporté les grossières
fautes d’arbitrage. Est sorti en prétextant une blessure qui semblait plus
morale que physique.
La Truffe : a compris qu’il fallait s’engager
et qu’il allait devoir tenir 80 minutes. Ses grandes et grosses mains sont
toujours importantes pour récupérer les ballons dans les regroupements.
S’engueule brièvement avec Marco qui selon la légende l’aurait bousculé. Se fait
également remarqué par un placage version planche. N’a pas participé au repas
d’après match en raison de l’heure tardive.
Le Cubis : plaqueur à tout bout de champ
mais ne sait pas jouer au pied ou alors est doté de deux pieds gauches. N’a
jamais démérité. Aurait mérité de marquer le seul essai du match s’il n’avait
pas oublié le ballon en route.
Noiraud : 896 plaquages à son actif. Adore
jouer et se battre dans la boue. Joue judicieusement quelques renvois à l’opposé
du pack adverse pour tenter de les déstabiliser et met quelques bouffes au
passage.
Gigi : entré en seconde mi-temps. A
pesté un peu contre les autres mais réussit quelques relances sur le flanc droit
qui nous font avancer.
Mathieu : doté lui aussi de chaussures
neuves, il n’est pas forcément à l’aise en 15 en première mi-temps, prend son
pied en 7 en seconde mi-temps. Balle en main et en sortie de mêlée ou de maul,
il fait avancer le pack en conservant la balle. Son arrivée à ce poste en
seconde mi-temps nous a fait du bien. Auteur du seul essai du match. Le ballon
oublié par le Cubis est aperçu par Jean Bon Beurre dans les pieds du pack,
récupère cette balle amorphe pour ouvrir petit côté sur Mathieu qui arrive lancé
pour aplatir.
Le Discret : rien à redire. Bien présent sur
son aile, toujours à l’affût. Rend une carte propre. Prend du poids sur son aile
dans les deux sens du terme me semble t-il. Attention à l’embonpoint qui le
guette à quelques jours des fêtes de fin d’année.
Manu : victime d’une fracture du mollet.
N’a pas eu le temps de démontrer tout son potentiel. A toujours la banane et
c’est bien le plus important.
Arnaud : une deuxième mi-temps à l’aile
droite convaincante. N’a pas eu trop de ballons et s’est plaint que son
vis-à-vis courrait trop vite.
Lolo : a joué des poings pour se faire
respecter face à des adversaires de mauvaise foi. Se plaint d’avoir le corps
couvert de bleus.
J’espère n’avoir oublié personne.
Pardon si c’est le cas.
C'est tout pour aujourd'hui et
demain...ça sera pire.
Jean
Bon-Beurre |