COMPTE – RENDU N°8 : VOLTIGEURS –
IPC
Score : victoire 8 essais à 1
Terrain : gras
Pelouse : embourbée
Température : fraîche comme les
bières
Humidité : venue du ciel
Supporters : un temps à ne pas mettre un
supporter dehors.
Participants : des gros en force
Capitaine : Le Doc puis Olivier
Essais : de pénalité puis Marco, J’en Suis
(2), Olivier, Capitaine, Manu, Toto
Homme du Match : Arnaud pour son retour à
l’aile
Marqueurs de la
saison :
Olivier (5), Le Doc, Toto, J’En Suis, Philippe Mary (3), Oum, Gigi, La Jaule,
Noiraud, Bouton (2), Petit Prince, Le Discret, Kaké, Tex, Marco, Capitaine, Manu
(1)
Au Compteur : 4 victoires, 1 match nul, 4
défaites
Etrange
Coïncidence
En jetant un œil sur les
compte-rendu de l’an passé, je découvre que le compte-rendu n°8 de la saison
2005/2006 était celui du match contre IPC, une équipe que nous avions battu 6 à
2, l’un des matchs où nous avions marqué le plus d’essai sur l’ensemble de la
saison. Et aujourd’hui, nouveau compte-rendu qui porte le même numéro que l’an
passé, le n°8, nouvelle victoire des Voltigeurs, 8 essais à 1 et à nouveau le
score le plus large de la saison…pour le moment.
Mais si je sens que si cette
coïncidence vous fait sourire, vous restez perplexe quant au suivi des chiffres
qui précèdent chaque compte-rendu. Vous vous demandez comment entre le
compte-rendu n°7 et celui d’aujourd’hui, nous pouvons passer de 3 victoires, 1
match nul et 3 défaites à 4 victoires, 1 match nul et 4 défaites. L’explication
est simple. Le Board ayant profité d’un emploi du temps surchargé du conteur
nourri au jambon et au beurre, elle profita de la panne de son fournisseur
d’accès, Neuf Telecom, pour convoquer les Voltigeurs par email et organiser un
match contre les Grognards. Match perdu 3 essais à 4 et qui ne sera jamais
relaté au grand désespoir des joueurs qui se sont dépensés sans compter selon
les rumeurs.
Des gros comme s’il en
pleuvait
Les ¾ conscients que sur un terrain
embourbé, ils avaient plus de chance de se geler les miches que de jouer, se
firent remarquer par leur absence et à quelques minutes du coup d’envoi, Toto,
Gigi, Arnaud, Kaké et Gable se demandaient bien qui allait leur prêter main
forte pour endiguer les assauts d’IPC. Heureusement Bibiche et El Comico
arrivèrent au cours de la première mi-temps se tenant prêts à remplacer la paire
de centre la plus improbable de l’année, Pijoul et Momo. Tout commença
ainsi, Gable en 10, Pijoul et Momo au
centre, Toto à l’arrière, Kaké et Arnaud sur les ailes, Gigi faisant pour le
moment ses 27 tours de terrain nécessaires à l’échauffement de son grand corps
malade. D’échauffement, il n’y en eut pas pour les autres, l’équivalent de deux
packs au complet ou disons plutôt deux aller-retour dans le sens de la largeur
sous l’impulsion de Tex, deux lancements de touche et une mêlée. Puis il fut
temps de préparer la composition avec 6 premières lignes potentiels, 4 deuxièmes
lignes et 6 troisièmes lignes. J’En Suis face à la concurrence tenta un putsch
pour prendre la place de 9, putsch vite endigué par Zonzon, Manu, Tex et Million
qui lui indiquèrent que j’étais là. Merci les gros ! A noter que notre coach
n’était pas présent. D’aucun disent qu’il aurait bu la veille quelques bières et
quand on connaît sa capacité à tenir l’alcool, j’En Suis estima qu’à l’heure où
nous entrions sur le terrain, Pierrot devait sans doute être en train de trouver
une solution pour maquiller sa gueule de bois.
La montée, la boue et le vent dans
la gueule
Tous les éléments étaient en notre
défaveur en ce début de match mais malgré tout, l’entame est en notre faveur
face à des IPC trop légers pour ce sport et venus comme les règles les y
obligent à savoir à 15 mais malheureusement sans le moindre remplaçant. Les dix
premières minutes sont assez équilibrées mais l’on se rend compte rapidement que
nos gros sont mieux organisés et les mauls progressent sur plus de 20 mètres
sans être véritablement inquiétés. Seule solution pour les IPC, les écrouler. Ce
qu’ils font régulièrement. Malheureusement pour eux, le Referee est au sifflet
et les yeux grands ouverts. Les pénalités se succèdent permettant à ma pomme
sous les ordres du Doc de chercher des touches malgré un vent contraire
soufflant par bourrasque. Sur une touche trouvée à 10 mètres de la ligne et sur
un lancer droit du Doc, Tex s’empare du ballon, redescend à terre, le maul se
forme et avance vers la ligne d’essai. Les IPC fidèles à leur stratégie
d’écrouler les mauls, le font vulgairement sur la ligne et c’est tout
naturellement que le Referee se dirige entre les poteaux pour indiquer le
premier essai de la partie, essai de pénalité.
Dix minutes plus tard, sur une
pénalité en notre faveur à 10 mètres de l’en-but, Le Doc sorti pour souffler et
laisser Loulou entrer m’indique de prendre la touche mais Loulou me fait sentir
que les gros vont y aller en force. Le Doc s’incline face au jugement de Loulou
et il fait bien car sur l’ouverture de ma pomme, Loulou s’empare du ballon
accompagné par Zonzon, Le Colonel (qui sortira quelques instants plus tard en
boitant bas) et tout le pack au complet. En face, on s’efforce d’endiguer
jusqu’à ce que le ballon arrive dans les mains d’Olivier. Grosse tape sur la
fesse droite pour lui indiquer que le trou est fait et En-Avant Guingamp, voici
Olivier derrière la ligne pour son 5e essai de la saison. La suite de
la mi-temps est plutôt en notre faveur mais comme nous sentons que nous pouvons
rapidement enfoncer le clou, tout le monde est un peu trop gourmand et les
actions avortent. A noter tout de même l’absence totale de ballon tombé,
l’absence de plaquage raté, Pijoul se montrant intraitable dans ce domaine. Tout
le monde est à son affaire, vigilant, les ¾ touchent des ballons dans tous les
sens et Toto nous gratifie de quelques relances dont lui seul a le secret. Côté
IPC, des tentatives trop souvent gâchées par un 10 gourmand qui balance des
coups de pied en diagonale pour ses ailiers mais des ballons trop longs et qui
viennent mourir dans nos 22…sans conséquence pour les Voltigeurs qui comptent
sur Toto la Vigie qui veille sur ses 22 comme Barut sur sa petite fille qui
vient de voir le jour…elle se prénomme Anna.
Une reprise en
fanfare
Après la pause eau de pluie et les
changements, les Voltigeurs repartent au combat toujours dans la boue mais cette
fois avec le vent dans le dos et dans le sens de la descente et là, c’est un
festival qui fait dire à la touche « ils vont prendre cher ». Et effectivement,
les IPC vont encaisser 3 essais dès l’entame et pour être certain de tout
suivre, il ne fallait pas tourner la tête pour regarder le match OH contre le XV
de la Pomme de Terre car tout s’est joué en six minutes. En gros et pour
résumer, coup d’envoi d’IPC, prise de balle des Voltigeurs, pif, paf, boum et
hop essai dans le coin à gauche. Sur le renvoi, on prend les mêmes et on
recommence, repif, repaf, reboum et re-essai. Vous en voulez encore…allez, on y
retourne…ça va tellement vite que je ne sais plus qui marque dans l’ordre mais
les marqueurs sont inscrits en haut de ce compte-rendu. Le score aurait pu
s’aggraver si Loulou et Zonzon ne nous avait pas gratifié d’un « je ne suis pas
certain de pouvoir aller au bout tout seul ». En gros, vous prenez un
regroupement, vous laissez un Loulou s’échapper balle en main ou un Zonzon, ils
font près de 25 mètres balle en main et là vous croisez leur regard, ils n’y
croient pas…il ne reste plus qu’un adversaire à effacer pour aller marquer. Prix
de panique, ils regardent à droite, à gauche, derrière, ralentissent et
tétanisés par l’enjeu, ils préfèrent aller s’emplafonner dans le 15 histoire de
créer un regroupement. Marco lui ne se posera pas ce genre de questions et ira
très justement tout droit pour aplatir, même chose pour j’En Suis qui sur le
second essai profitera de la présence à sa gauche de Loulou et ma pomme présents
pour faire diversion. Le 2ème centre et l’ailier glissant vers nous
deux croyant que j’En Suis allait nous passer le ballon. C’est mal le connaître.
Du coup, un trou se crée dans lequel J’En Suis s’engouffre pour aller marquer le
8e et dernier essai de ce match à sens unique. Oh oui, il y a bien un essai côté IPC mais vu le
score il est anecdotique. Il permettra tout de même à Momo de se faire charrier
pour sa journée portes ouvertes au Ministère de l’Intérieur. Ce dernier ayant
décidé de laisser filer généreusement son adversaire trop content de ne pas
trouver de résistance. Un essai sans conséquence comme vous l’aurez
compris.
Bières pour tout le
monde
Dans le vestiaire, c’est l’euphorie
même si Zonzon tempère en disant « c’était un peu facile comme match mais en
même temps, ça fait plaisir de gagner ».
A suivre
N’oubliez pas de féliciter le
nouveau papa à savoir Barut, n’oubliez pas de confirmer ou d’infirmer votre
présence au dîner du 8 chez De Villiers et Marconnet et de noter sur vos agendas
le prochain match, le jeudi 7 décembre.
C'est tout pour aujourd'hui et
demain...ça sera pire.
Jean
Bon-Beurre