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Match contre les Big red Nose

Score : défaite 4 essais à 5

Terrain : toujours en face de la buvette

Pelouse : mauvaise herbe

Température : à ne pas mettre un Pierrot dehors mais avec le réchauffement de la planète tout change

Humidité : sous les bras uniquement

Supporters : Des Voltigeurs en civil et une chienne en laisse qui déteste les hommes…c’est rare.

Participants : beaucoup puisque dîner prévu

Capitaine : La Jaule

Essais : Olivier (1), Philippe Mary (2) et Monsieur X ?

Homme du Match : Philippe Mary…l’homme qui marque 3 essais en ne jouant que 2 matchs où il ne totalise que 12 minutes et 35 secondes de jeu

Marqueurs de la saison : Le Doc, Philippe Mary et Olivier (3), Oum, Gigi, La Jaule, Noiraud, Bouton (2), Petit Prince, Toto, Le Discret, J’En Suis, Kaké, Tex (1)

Au Compteur : 3 victoires, 1 match nul, 3 défaites

 

Rectificatif

Dans le dernier compte-rendu, j’ai malencontreusement attribué un essai à Pierrot alors que le marqueur n’était autre que Bouton qui s’en est ému par email dès réception du dit compte-rendu. Il fallait donc lire : « Dix minutes plus tard, ouverture d’Alex sur Pierrot qui va pour ouvrir sur sa gauche, se ravise, part petit côté, slalome dans la défense, laisse sa carte de visite à La Valise, trouve Bouton qui file égaliser. »…dont acte et fermez le ban.

 

Le privilège de la jeunesse

Ils étaient jeunes, ils étaient beaux et avaient un ouvreur de 115 kg, je suis allé personnellement lui demander son poids. C’est comme l’âge, ça ne se fait pas mais normalement avec un bide comme le sien, on ne joue pas à ce poste. Les Big Red Nose, qui ne jouent même pas en rouge, nous ont battu de peu dans la descente comme dans la montée. Courte victoire pour eux ou courte défaite pour nous, nous aurions pu nous contenter d’un match nul si sur une faute d’inattention vers la fin du match, nous n’avions pas laissé filer l’un des leurs qui remonte le ballon de ses 22 jusqu’à notre en-but.

 

La Zonzonade du Jour

Après un début de match plutôt équilibré, arbitré au départ par Pierrot, les BRN déboulent enfin dans notre partie de terrain sur un déroulé de leurs gros qui partent de leur 40 pour arriver sur nos 22. Sur le regroupement, alors que tout le monde croit que la balle est en leur possession, cette dernière fait son apparition sur le côté du regroupement, rebondit et tombe dans les bras de Zonzon, dernier défenseur à ce moment précis. Le regard vers la buvette, il décide de taper à l’aveugle par-dessus tout le monde comme Yachvili par-dessus sa mêlée du BO. Seul hic, dans son dos se tient un ¾ BRN qui n’a plus qu’à bomber le torse pour contrer le ballon qui file entre les poteaux. Le BRN suit et aplatit.

Piqués au vif, les gros décident de réagir et sur le renvoi de Noiraud qui ne fait pas 10 mètres, les BRN nous redonnent très sportivement la balle. Sur le second, les Voltigeurs se jettent sur leurs adversaires qui tentent comme ils peuvent de conserver la balle. S’en suivent quelques en-avant, des touches non trouvées, des coups de pied par-dessus qui permettent à chaque fois de repartir au combat. Sur une mêlée sur leurs 40, les gros s’échappent et c’est Olivier qui se jette derrière la ligne bien aidé par son pack qui a démontré toute sa force à des BRN jeunes et sveltes, parfaits pour le Championnat d’Ile de France de Water-Polo mais pas suffisamment pour contrer un pack de Voltigeurs tous proches du quintal.

Le quintal, c’est aussi le poids de leur ouvreur qui affole sa balance tous les jours mais aussi notre ligne de ¾. Sur un coup de pied de mammouth de ma pomme, intronisé en 15 par le coach, dans les 22 sur la droite du terrain, la gonfle s’écrase sur la ligne de touche au niveau des 50 mais l’arbitre qui n’est plus Pierrot à ce moment du match mais un O.H habitué au sifflet, estime que la balle n’a pas touché la ligne malgré mes protestations gestuelles et verbales. Cette dernière rebondit sur la pointe pour finalement aller dans les orties au niveau de leurs 40. Leur 15 joue tout seul et contre-attaque. Tous les acteurs se retrouvent sur nos 22, tout ça en moins de deux minutes, mais cette fois sur la gauche du terrain et c’est là que le quintal de leur ouvreur fait toute la différence. Sur la sortie de leur 9, monsieur 115 kg, ne se la joue pas feintes de passe ou crochets dévastateurs. Plus simplement, il décide d’aller tout droit. Personne ne l’arrête et 2 – 1 pour les BRN.

 

Les esprits s’échauffent

A quelques minutes de la mi-temps, les BRN multiplient les fautes et les premières insultes se font entendre jusqu’à ce que le 9 adverse énerve notre j’En Suis. Sur un regroupement, le 9 entre sur le côté, tamponne notre j’En Suis qui se détache, le poursuit sur quelques mètres, il fallait voir le 9 reculer en se protégeant le visage genre « tapez pas Monsieur, pas la tête, non pas la tête ». Finalement j’En Suis saisit son col et arme son bras, qu’il a long, mais heureusement, ne commet pas le geste irréparable et tout rentre dans l’ordre jusqu’à l’échauffourée suivant. Finalement, l’arbitre siffle la fin des hostilités de ces 40 premières minutes et tout le monde se regroupe autour de l’unique bouteille d’eau.

 

On se caille les miches sur la touche

Pour tout vous dire, je n’ai pas bien suivi la seconde mi-temps car je n’avais qu’une hâte, aller me réchauffer sous la douche. Du coup, je ne suis pas en mesure de vous conter les 3 essais des BRN mais deux seulement. Le premier, sur un coup de pied de leur ouvreur, la balle passe au-dessus de La Valise qui se retourne et court pour aller aplatir dans son en-but. Manque de bol, au moment où il va pour écraser la gonfle, celle-ci se dérobe et recule de quelques centimètres. Couché sur le flanc, La Valise ne peut qu’apercevoir les crampons de deux ¾ qui ont bien suivi le coup de pied de leur ouvreur et qui n’ont plus qu’à se vautrer sur la balle telles des otaries sur la banquise. L’autre essai démarre sur les 22 adverses. Sur une touche pas droite de notre pizzaïolo national mais que l’arbitre n’estime pas devoir faire rejouer, la balle atterrit dans les mains des ¾ BRN qui remontent le terrain profitant de la diarrhée verbale de Pierrot qui s’occupe à ce moment-là de replacer sa ligne sans regarder les BRN qui arrivent. Résultat, ils remontent les 80 mètres sans la moindre résistance et arrivent à 3 dans l’en-but. Avant ce dernier essai, Pierre Mary aura éclaboussé le match de toute sa classe en inscrivant deux essais avant de se retirer pour un nouveau claquage comme pour le match contre les O.H à la Faisanderie. C’est un peu « Monsieur Je Joue Peu » mais quand j’ai la balle, je marque. C’est ce qu’il avait fait à la Faisanderie et c’est ce qu’il reproduit au Haras. Prise de balle, accélération, multiples tentatives de placages ratées et hop par deux fois derrière la ligne. Entre nous, être ¾ BRN et voir débouler une masse comme Pierre Mary bien décidé à ne pas ouvrir mais aller derrière la ligne tout seul, faut avoir des envies suicidaires pour tenter de le plaquer sans imaginer qu’il y ait de grandes chances de se retrouver au CHU le plus proche. Pour le premier essai les BRN le tentèrent mais pour le second, force est de constater qu’ils ont préféré jouer la carte de la mauvaise foi en disant à leur voisin « ben là il était pour toi, je te rappelle le principe du chacun le sien ».

Malgré un dernier essai des Voltigeurs attribué à Monsieur X, j’étais sous la douche et personne n’a été capable de me dire qui avait marqué, les BRN retrouvent leur vestiaire avec la bonne opération de la journée, une victoire, courte certes mais une victoire tout de même.

 

Cassoulet et Intronisations

Autour d’un cassoulet roumain précédé de rillettes soit le repas à 3 765 kcalories, la soirée se poursuit avec du champagne offert par Lolo, premier grand-père de l’équipe, du champagne offert par El Comico pour fêter son excellent temps au marathon de New-York (moins de 4 heures), de l’Armagnac et du Cognac offert par ma pomme pour que les fumeurs de cigares soient au top et des maillots Argentins offerts par le Board à tous ceux qui ont rejoint les Voltigeurs depuis l’an passé à savoir Le Discret, Le Cubis, Jean-Marc, Philippe Mary que nous pouvons désormais surnommé Pubalgie Man, Gable mais aussi Le Referee, ma pomme et Marc de Ribains…si j’en oublie, pardonnez-moi.

Un dîner qui a également permis de découvrir la calvitie naissante de j’En Suis que personne ne peut deviner vu sa taille mais que le Maréchal s’est fait un plaisir de dévoiler. Faut dire que ce dernier est bien placé pour parler des problèmes capillaires tout comme Philippe Mary, Gable, El Comico et bien d’autres. Souriez les chevelus mais vous allez tous y passer un jour.

Souriez également les nouveaux intronisés, je vous rappelle qu’un difficile défi nous attend, décidé sans vote je le souligne, mitonner le dîner du premier jeudi de février. 3615 jedoisfaireamangerpourtrentepersonnes.

 

La nouvelle du jour : le prochain dîner se tiendra le 8 décembre prochain non pas au Haras mais au restaurant de Peter de Villiers privatisé pour l’occasion. 38 € par tête pour ce repas de gala. Puis autre dîner le 21 décembre logiquement dans le 17e, avenue Niel chez l’ami de notre regretté poissonnier. Enfin, dernière news du Board, le remake de « à nous les petites anglaises » qui au mois de mai prochain se traduira de la façon suivante « à nous les petites Roumaines »…vous l’aurez compris, nous partons en tournée chez l’ex-ami de Saddam, le sieur Céauscu.

 

C'est tout pour aujourd'hui et demain...ça sera pire.

 

Jean Bon-Beurre

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