Score : victoire 3 essais à 1

Terrain : éclairé par un groupe électrogène

Pelouse : écrasée sous le poids des responsabilités

Température : une petite laine n’était pas de trop

Humidité : sur le pack de bière

Supporters : ceux qui étaient là pour manger

Participants : vous m’en mettrez deux douzaines

Capitaine : Regman

Essais : Regman, Cristal et Toto

Homme du Match : Le Million et j’En Suis pour leur remake de « je t’aime moi non plus »

Marqueurs de la saison : J’En Suis (6), Olivier (5), Toto et Cristal (4), Le Doc et Noiraud (3), Oum, Gigi, La Jaule, Bouton et Le Discret (2), Petit Prince, Mathieu, Kaké, Tex, Marco, Capitaine, Manu, Regman et Gable (1)

Au Compteur : 6 victoires, 1 match nul, 7 défaites

La Spirale de la Défaite

J’En Suis l’avait clairement annoncé dans un email quelques heures avant le coup d’envoi « attention à ne pas tomber dans la spirale de la défaite ». Bien lui en a pris d’envoyer cette missive car les Voltigeurs ont redressé la tête face à des Princes de l’Ovalie, déjà battus l’an passé, qui comptent dans leurs rangs une princesse qui s’est d’ailleurs permise, l’inconsciente, de plaquer et renverser notre Jaule sur un départ au ras. Entre nous, quand nous croisâmes son regard, nous étions convaincus qu’elle était la compagne d’un joueur, venu supporter son Valentin. D’ailleurs, personne ne prêta attention à sa présence dans l’en-but au moment de l’échauffement. Personne ne la vit non plus entrer sur le terrain à la place d’un de ses coéquipiers surtout pas Cristal auteur d’un essai après cinq bons raffuts avec changement de main après chaque rencontre avec le torse d’un adversaire. Mais il comprit ou presque quand le plat de sa main rencontra la mollesse d’un 95C. Pas perturbé pour un sou, il alla planter son essai mais en revenant dans son camp, il jeta un œil sur cet étrange torse qu’il avait raffûté. « Dis camion », « Camion », « Pouet pouet »…raffut du sein et plantage d’essai. Rencontre du 3^ème type. Le rugby se féminise. Qu’est ce que vous voulez mon bon monsieur, y’a plus de saison.

La Spirale de la Défaite…disais-je

Face à la position de notre Guy Lacombe du Rugby qui aurait selon les dires proposé sa démission, refusée à la majorité des 2/3 sortants sur 5 présents dont le siège à défaut d’être éjectable est renouvelable au tiers, la situation était grave. Les mauvaises langues diront que la motivation de ce soir était en partie explicable par la tenue du dîner mensuel, d’autres invoqueront les surprenantes conditions météorologiques, les plus optimistes pencheront sur la prise de conscience collective d’un groupe qui ne souhaite pas voir les Voltigeurs s’enfoncer dans le bas d’un classement d’un championnat que personne ne comprend. Toujours est-il qu’il y avait du monde dans le vestiaire dans lequel furent distribués, alors que plus personne ne les attendait, une partie des cartes Voltigeurs saison 2006/2007 et les ballons siglés Voltigeurs fabriqués en Mongolie Inférieure par des enfants de moins de 7 ans qui ne perçoivent que 7 centimes d’euro par ballon alors que Cristal prend le reste à savoir 19,93 euros. Perso, j’ai des livres à vendre si vous voulez « La Cuisine des 3^ème mi-temps » prix du meilleur livre de cuisine en 2004 que je peux fournir dédicacé ou le Guide du Brunch à Paris édition 2005…bref.

Au cours de l’échauffement, l’homme aux 19,93 euros pris en main les ¾ pendant que les gros s’autogéraient sur des lancements de touche et des groupés pénétrants à faire onduler le peu d’herbe qu’il reste. Au coup d’envoi, le Referee prit les choses en main question arbitrage pendant que Pierrot sur le bord de touche continuait de réfléchir à la phrase d’un des Voltigeurs « t’es trop gentil ». Vas comprendre Charles ! S’ensuivent 20 minutes de jeu relativement équilibré. Pas grand-chose à se mettre sous la dent question supporter si ce n’est un coup de pied de mammouth de Cristal sur une touche gagnée par j’En Suis sur nos 22 et volleyée par Regman pour Cristal qui au lieu de chercher la touche sur le côté fermé, balance un énorme coup de pied sur la droite du terrain dans le sens de la descente obligeant Jean Bon Beurre à brancher le turbo pour dévaler 70 mètres, laisser sur place les deux centres, l’ailier et acculer (non Oum, il n’y a pas de faute d’orthographe) le 15 dans son en-but avant de le projeter en touche sur la ligne des 5 ou l’art et la manière de transposer le jeu de nos 22 à la ligne des 5 de nos adversaires.

Quelques minutes plus tard, rebelote et sur la touche, Cristal met la défense adverse dans le vent en faisant croire à une ouverture sur ses ¾ avant de se raviser, de faire un crochet intérieur avec la ferme intention de retrouver ses gros. Finalement, il décide d’y aller seul. Un raffut, puis deux, puis trois, puis Pouet Pouet Camion (cf ci-dessus) et aplatissage de la gonfle dans l’en-but. Quelle bravitude (c’est marrant Word ne reconnaît pas ce mot !!!) dirait la Royal devant un parterre de Princes médusés par une telle série de raffuts.

A trois contre un, c’est toujours mieux

Le deuxième essai ne tarda pas à suivre. Sur un départ petit côté sur la ligne médiane, La Jaule s’échappe, c’était avant de se faire plaquer par la princesse, crochète puis file vers l’en-but escorté d’un Toto à sa gauche et d’un Jean Bon Beurre sur sa droite. En face de lui, le 15 bien seul. Ouverture côté droit pour Jean Bon Beurre qui usé par quelques courses, décide de ne pas se lancer à l’assaut de la ligne blanche préférant retrouver intérieur Toto pour l’essai imparable et surtout pour lui permettre de revenir dans le peloton de tête des marqueurs d’essais à égalité avec Cristal.

A la mi-temps, le Referee l’ouvre judicieusement en expliquant que c’est insupportable même pour lui d’arbitrer 15 Voltigeurs qui ne font que parler voir s’engueuler, en témoigne les altercations régulières entre Le Million qui va devoir vendredi se dessaisir de 100 millions d’euros et j’En Suis qui aimerait bien les gagner.

La seconde mi-temps est là encore relativement équilibrée même si les Princes ne sont guère dangereux. Sur leur unique lancement de jeu digne de ce nom, ils en plantent un après un slalom dans la défense et une série de « je ne plaque pas parce que ce n’est pas mon vis-à-vis ». Dans le sens de la montée, Bouton qui avait refusé un poste au centre en raison d’un corps globalement douloureux, fit quelques percées à l’aile, Cristal se claqua une fois de plus laissant sa place à Marco de Ste Croix, Jean-Marc se fit sortir injustement alors que c’est La Jaule qui avait sorti la salade de doigts. Sans doute la raison pour laquelle il se fit châtier par la Princesse sur un plaquageasse qui le fit reculer de 23 bons centimètres. Pour l’anecdote, les Voltigeurs en plantent un dernier en haut à droite du terrain là où ce n’est pas très bien éclairé. Je peux juste vous dire que j’ai vu vaguement un ballon rebondir dans tous les sens avant de se retrouver dans les bras de Regman qui n’avait plus qu’à aplatir.

Bière et Choucroute pour tout le monde

Zonzon, au repos en raison de doigts toujours retournés, tenta tant bien que mal au cours de ce repas mensuel de fixer les prochains rendez-vous. Dans un brouhaha digne d’une salle de marché, il essaya vainement de nous rappeler les dates importantes à venir. Pour résumer, le prochain repas mensuel assuré par les nouveaux aura lieu en Roumanie. Le 8 mars en lieu et place du dîner mensuel, il y aura une soirée distribution de serviettes au profit de l’association « Les Enfants de Bibiche » qui eux aussi veulent partir en tournée, il n’y aura pas d’entraînement jeudi prochain, quant à la tournée elle se déroulera le mercredi 7 février à Plaisir à 30 kilomètres de Paris…tout est là, il vous reste à relayer les dates aux événements pour trouver le vrai planning. Bon courage.

 C'est tout pour aujourd'hui et demain...ça sera pire.

Jean Bon-Beurre

Spéciale Cristal tirée du Dictionnaire Absurde du Rugby signée Serge simon.

« Claquage : truc imparable pour éviter les matchs de merde. Remarque : marche avec toutes sortes de matches, surtout ceux où il fait froid (le muscle est plus fragile au dessous de 10° Celsius) et même avec les entraînements. Remarque bis : prévoir dans le protocole une absence de quinze jours, trois semaines sinon ça peut éveiller des soupçons. Pour une absence plus courte, préférer l’élongation où la contracture, où huit jours suffisent, et trois ou quatre avec un entraîneur qui aurait la tête près du bonnet. Remarque ter : les progrès de la médecine, et notamment de l’imagerie médicale, condamnent à moyen terme le claquage. L’échographie était suffisamment imprécise pour que ça passe, mais l’IRM est imparable. Par contre, l’élongation et la contracture sont encore hors d’atteinte.