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Match contre les Bigs de Vincennes (match gagné: 8 - 7)

Pratique de la théorie

Ca y est, le printemps revient. Quelques signes discrets nous montrent la voie : les terrains de Bibicheland sont à nouveau praticables, il y a plus de 15 Voltigeurs à la fois inscrits sur Doodle et présents à l’heure du match, la querelle de clocher avec les O.H. se réveille, Pierrot est réapparu, bref, la seconde partie du reste de la saison démarre. Et comme à chaque démarrage, à chaque rentrée, il faut réviser ses leçons et revoir les T.R.V. ©(Théories des Rugbymen Vieillissants). J’en connais trois, mais il y en a sûrement d’autres. Je vous laisse raconter les autres.

(i)     La Théorie de la garde qui meurt et ne se rend pas : A l’image de ce match, qui a oscillé – fifty-fifty - entre la victoire, la défaite et le match nul, jamais les Voltigeurs –tels les vieux grognards de Napoléon - n’ont baissé les bras. Ni pour plaquer (enfin presque), ni pour marquer à nouveau un essai alors que les adversaires venaient d’en planter un. Menant (presque) toujours au score, régulièrement (presque) rattrapés, il aura fallu lancer Noiraud le Bastareaud blanc, Castor et Pollux, les Picamoles et Debaty parisiens, Bibiche le Michalak en 9 (même coupe de « cheveux », si l’on peut dire), Zonzon l’indestructible, Toto le feu-follet, Pimpon le pompier plongeur, Pizzaiolo baptisé lui-aussi dans la mare aux canards, Grangran aux commandes du pack, les jeunes pousses Gamin et Eliott, et tous les autres (que je citerai la prochaine fois, c’est promis). En somme, une brigade pas si légère, d’envie de jouer qui réussissait (presque) toutes les attaques qu’elle lance.

(ii)   La Théorie du terrain qui penche : Les nouveaux venus ne peuvent pas comprendre mais cela fait 20 ans qu’on dit que les terrains du Haras penchent. On parle de montée et de descente, sans que cela ne fût scientifiquement prouvé. Mais voici que les pluies diluviennes et la gigantesque flaque stagnant a un bout du terrain a prouvé qu’effectivement, il y avait bien une pente, pas vraiment raide, mais suffisante pour  que la théorie du terrain penche permette de jouer en descente  en 2e mi-temps et de s’assurer la victoire. Car, la théorie du terrain qui penche, c’est de tenir au score à la montée en première mi-temps pour assommer l’adversaire à la descente en seconde mi-temps. Théorie une nouvelle fois confirmée.

(iii) Théorie du match de trop : Chacun – comme Gigi - est à même de se demander quand il faut s’arrêter, quelles sont nos limites physiques pour aller se rouler dans la boue et « give and take » au choix des ballons et des coups. On l’aura compris, désormais, c’est à chaque match que l’on s’interrogera sur le match de trop : la semaine dernière, c’était le cuir chevelu de Fred Carlsberg qui pleurait du sang, cette fois, le nez de la Jaule a plié sous les plaquages et autres chocs. Le nez la Jaule, on en était tous un peu jaloux, le seul à rester droit au fil des ans et des matchs, l’appendice le plus montrable parmi une collection de blairs, de cloisons déviées et de pifs, tarins, blases, museaux et autres truffes. C’est donc fait, à presque 50 balais, La Jaule est enfin entré dans la confrérie des nez tordus, le Lino’s Club, dont le président est, bien-sûr, Loulou !

Révisez bien ces théories pour les prochains matches et pour le reste de la saison qui s’annonce toujours victorieuse.

                                                                                                                              Tex

 

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