Les
Tontons Volti-Flingueurs,
C’est
qui qu’a dit récemment qu’on n’avait
pas le quota de « tontons flingueurs » chez les Voltigeurs ?
Eh
ben, c’est Zonzon, mais il s’est complètement
gouré ! Hier soir, ils étaient
quasiment tous là, dans leurs beaux
costards.
Même
ceux dont on pensait qu’ils s’étaient acheté une conduite voir une retraite
(Gigi, Fausto, Dédé et tous les autres).
On
a défouraillé très vite, surement énervé qu’on était par le coach des Sharks,
légèrement grande gueule. Celui-là faut qu’il fasse gaffe. Un jour faudra pas
qu’il s’étonne si ca pique quand il boit son pastis.
Ca
flinguait de partout. Chez nous, chez l’adversaire, sur le banc, dans les
tribunes et sur le terrain. Les bourre-pif ont fusés alors qu’on pensait être
en pleine trêve… des confiseurs. Il caillait comme à Noël, faut dire.
Hier
soir, on se croyait à un casting pour
la saison 1 du retour des :
« TONTONS VOLTI-FLINGUEURS ».
Mais
attention, on se bouscule au portillon pour les premiers rôles, la concurrence
est rude en interne. Etudions les premières propositions.
1)
Le gars de Montauban (Lino Ventura) : On pourrait proposer Loulou. Toujours
prêt à donner un p’tit coup de main pour un déblayage et à rentrer sur le
terrain, même 5 secondes. Il habite un bled paumé au fin fond de l’Essonne, un
peu le Montauban de la région parisienne. Parait-il qu’il aurait voulu tenter
une vilaine cuillère sur l’adversaire qui filait droit vers notre en but.
Fausto
aussi, de retour de convalescence en maison de repos à Montluçon, pourrait
également jouer le rôle. Montluçon ou Montauban, y va pas chipoter. Dans les 2
cas, ca fait des bornes pour monter à Panam.
2)
Raoul Volfoni (Bernard Blier) : Cynique, méchant, et drôle à la fois
: chez les voltigeurs, doit bien y avoir une quarantaine de prétendants pour le
rôle.
3)
Jean Volfoni (Jean Lefebvre) : Sans hésiter Gigi !
4)
Maître Folace (Francis Blanche) : Petit Prince, Coach, ou La Rube. Ce sont
les plus érudits, les meilleurs connaisseurs des lois et règlements.
5)
Antoine Delafoy, le jeune amoureux joué par Claude Rich : Immédiatement,
on pense à Karlsberg ou Domi, nos beaux gosses fringuants. La Jaule était en
bonne place jusqu'à samedi dernier 11h18. Mais mieux vaut être prudent et
attendre qu’on lui retire ses bandelettes avant de lui proposer le rôle du play-boy dans la saison II.
6)
Le beau-père : Maréchal ou Doc – sages
en apparence, toujours élégants et stoïques. Faut juste leur trouver un
monocle.
7)
Patricia, la nièce : dilemme plus difficile…on pourrait choisir ceux qui ont la
fesse la plus douce, les plus jeunes donc : soit Gamin, Elliot, Castor ou
Pollux, même si ce dernier a le poil un peu trop dru.
Mais
la préférence va sans hésiter à Castor. Sur le terrain, on l’a beaucoup entendu gémir - de plaisir ou de
douleur ?
Est-ce
par jalousie que Pollux a tenté un fratricide en le piétinant à plusieurs
reprises : la cheville d’abord, puis le tibia et enfin la tête. Réponse de
Pollux, « ch’pouvais pas faire autrement, fallait que j’avance ».
Fin
du casting des tontons à soumettre au Board et revenons au match !
Bravo
à nos adversaires qui courraient
beaucoup plus vite et étaient relativement adroits. Même si quelques en-avant
nous ont évité le pire, les Sharks nous
ont partouzés 3 fois.
Chez
nous, sans parti-pris, très beaux essais. Le premier de Pierrot, le deuxième d’une « grappe de gros » et enfin
le troisième égalisateur d’Elliot.
Ce
match s’est terminé sur le score de 3
essais partout. Dommage, car nous dominions la fin de cette 2ème période. Un 4ème essai
était à notre portée.
Au
débriefing, même le capitaine Grangran n’en revenait pas : Les « tontons
volti-flingueurs » avaient réussi à fermer leur gueule quelques instants,
et bizarrement jouaient mieux.
Invaincus
depuis le début de la saison, les voltigeurs sont rentrés satisfaits au
vestiaire sur ce match pourtant nul. D’autant plus nul qu’il nous vaut de provoquer
une petite « nervous break-down » à la Rube.
Trêve
de plaisanterie… c’est sérieux : Quand
un voltigeur monte sur une chaise et tape avec son couteau sur un verre, c’est
qu’il a quelque chose d’important à dire.
La
Rube ! Reviens vite ! On va fermer
nos gueules, promis !
Allez
les gars, on na plus qu’à prier et surtout faire des efforts…La Rube a aussi le
droit de ne pas se faire emmerder et de prendre du plaisir.
|