Match de rentrée à la
Faisanderie : des vieux en rose contre des anciens en gris
Tels les frères Jacques qui
firent des récitals d’adieux à répétition, tel notre Johnny national –pas
l’autre, le « Wilko de la rade » – qui fait tous les ans sa dernière
tournée, notre J’enSuis avait voulu célébrer son premier-dernier jubilé, mais
ce sera pour plus tard. Et comme personne n’y croit à ces adieux-là, on s’est
contenté de faire la nique au temps qui passe en fêtant comme il se doit la
fidélité à un club et un demi-siècle de Stade Français.
Ça sentait bon la rentrée ce samedi
matin à la Faisanderie. Un petit air d’été indien pour lancer les débats et,
malgré la rosée qui rendait la balle glissante, de belles envolées pour de bien
beaux essais. L’heure n’était visiblement pas à la défense. Ça viendra,…dès
qu’on sera en forme.
Pendant ce temps, on s’occupera
de nos blessés : Loulou qui « brayait comme un marcassin », la
cheville tordue, Souplette qui part à l’essai et clac, le claquage ! Pas sympa
ces corps d’athlètes qui ont passé l’été à affiner leur préparation commencent
déjà à souffrir. L’hygiène de vie irréprochable de ces derniers mois est
réduite à néant en quelques minutes. Bon, y a plus qu’à s’entrainer un peu.
Bon match, bien engagé, belle
pelouse, succulente bièrasse, barbecue au soleil et au rosé, beaux souvenirs
pour Christophe, qu’on connait « Jensuis » mais que certains ont appelé
« Short en cuir » à sa grande époque de basket. Hommage aux
basketteurs français champions d’Europe, notre ami « Short en cuir »
aura apprécié ce week-end de sport et d’amitié.
ci-dessus : « 50 ans de Stade : ce n’est pas exactement
des souvenirs mais des petits morceaux de vie qui rappellent que telle ou telle
année tous les potes d'un même club ou d’une même équipe ont vues ont vécues
ont partagées et qui ensuite ont disparu ont été oubliées elles ne valaient pas
la peine d'être mémorisées elles ne méritaient pas de faire partie des titres
de journaux il arrive pourtant qu'elles reviennent quelques années plus tard
intactes et minuscules par hasard ou parce qu'on les a cherchées un soir entre
amis c'était un mot qu'on avait dit une ville où on avait joué une blague qui
en rappelait une autre plus personnelle un geste ou quelque chose d'encore plus
mince d'inessentiel de tout à fait banal miraculeusement arraché à son
insignifiance retrouvé pour un instant suscitant pendant quelques secondes une
impalpable petite nostalgie. »
Tex
PS. Un petit mot pour féliciter
les nouveaux arbitres officiels qui ont obtenus leur diplôme ce samedi :
Petit Prince, Pollux et Fabrice. Mais, rassurez-vous, ils vont continuer à
jouer encore un peu…ou pas.
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