Le sifflet
du Président Fondateur et la savate du Président Noirot
La
confirmation sèche de Noirot claqua comme un coup de fusil à 8h18 la
veille : « RDV à Maison Laffite à 10H00 au plus tard »
Nous
frémissions déjà d’effroi. Nous étions seulement 18 au Doodle alors que nous
savions nos adversaires coriaces.
Nous
nous voyions déjà, seuls, lutter contre 2000 infâmes Frogsbeefs décidés à venger leur honneur sali l’année passée.
Un instant, nous nous vîmes rejouant Camerone un 30 novembre au lieu d’un 30
avril. Et vendredi soir, en faisant semblant de pleurer, nous fîmes vaillamment honneur à maman après l’avoir bien baratinée
que c’était probablement la dernière fois.
Effectivement,
ca démarra très fort en ce samedi matin… mais avant le coup d’envoi officiel !
Un
énergumène à l’air abruti mais pourtant gentil se présenta à la porte de nos mini-vestiaires
et nous demanda un sifflet. Ca commençait bien…
Il
n’en fallu pas moins à Zonzon pour lui demander de lui faire une petite pipe
poliment (le petit bout rouge, souffler pour faire de la musique, etc., etc.)
ZONZON !
Un gars qui te demande un sifflet, c’est forcément l’arbitre ! Si tu ne
nous l’avais pas énervé, il aurait peut être accepté le premier essai de
Pollux !!
Très
vite en effet, notre équipe fît jeu égal avec les Frogsbeefs, plutôt jeunes, de
la vitesse dans le ballon, avec des cannes et un banc bien garni. Ils étaient
au moins quarante, pas vrai les présents ?
Devant
et en défense, on a été énorme, les empêchant de s’exprimer sur leurs points
forts. De retour de convalescence, Pollux et La Jaule ont été incroyables. Ces 2
petites chèvrasses nous donnaient l’impression d’avoir des fourmis dans les
pattes. Elles étaient sur tous les coups.
Notons
aussi la participation de la guest-star
des Tempêtes, le fameux François-René que l’on voit de plus en plus souvent (au
Trinquet, au Concert de la Rube). Ne sait-il plus à quelle boue se vouer, celle
de Bagatelle ou du Haras ?
Finalement,
les Frogsbeefs ouvrirent le score. Mais
sur un coup pied d'Ivan et une belle montée, Domi égalisait, 1 partout. Puis 2-1, puis 2-2, nous les marquions à la
culotte. Un quart d’heure avant la fin seulement, nous prenions enfin l’avantage en marquant un troisième essai concrétisé
par Elliot : 2 à 3.
Et
là, malheureusement, le manque de banc se fit sentir. Après la blessure de
Juan, on commença à manquer d’oxygène et à se déconcentrer. Les guibolles se
firent plus lourdes, le souffle plus court. Les savates du Président nous
lâchèrent après plusieurs années de bons et loyaux services. Plus de Chatterton
© ni d’Elastoplast © pour les rafistoler.
Et
paf ! On se prit un essai juste avant le coup de sifflet final sans
pouvoir se refaire.
Encore
merci à nos amphitryons pour leur accueil, le bon esprit de ce match, le
casse-croûte et la binouze.
Pastaga
PS
1: Les
affaires semblant difficiles dans le PVC, je propose une cagnotte pour offrir
une nouvelle paire de crampons à Noirot. Noël approche, c’est l’occasion de lui
faire une surprise. 2€ par tête.
PS
2: A
noter, l’excellent arbitrage des 20 dernières minutes par La Jaule qui nous a
permis de le découvrir très courtois, très fair-play. Etonnant ! Il a certainement lu le livre de Madame …
PS
3: Ceux
qui sont cités dans ce CR pourront participer à mon prochain déménagement.
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