Match du décembre 2013 contre les Tuniques Bleues : « Quand la mayonnaise monte au cerveau … »

Où l’on s’aperçoit abuser des bonnes n’est pas bon pour la santé

Pas de match : rien à rien

On vous a assez bassiné avec les Tontons Flingueurs ces derniers jours pour ne pas en rajouter, même si ce classico justifiait quelques envolées lyriques et autres répliques à la Audiard, du genre « pas de bégonia pour le cave » (voir les Inconnus sur Youtube). Aujourd’hui, je fais dans le scabreux.

Alors, on va laisser tomber les répliques cultes et les références obscures, qui à l’image des double-croisées-redoublées de nos trois-quarts tombent –parfois- à plat. C’est parti pour du dur, du rugbeux, du viril, de l’authentique, quoi.

Dernier match de l’année, dernière occasion de faire briller et se faire briller l’ego avant les fêtes, le froid, le gel, le dégel, le regel et les champs de boue du type « Verdun 1916 ». C’était l’occasion d’un combat de seigneurs, à mains nues, avec sa bite et son couteau. Mais les augustes dirigeants auront abusé de la mayonnaise, les neurones se croisent et les informations se contre-disent : match / pas match, ici / là, les Tuniques Flankées / les Tontons Bleus, voilà on s’y perd, on s’embrouille, on se mélange les pinceaux. Au final : on reste à a maison !

Alors quoi ? Pas de match, pas de commentaire ? Pas de blagounette à deux balles, pas d’anecdote mémorable ? Comme Noël approche, je vais vous faire ce petit cadeau : le compte-rendu d’un non-match, d’un annulé de dernière minute, d’un jour sans boue ni bleus. Pas de match, certes, mais un peu de tendresse et de poésie pour finir l’année.

Au lieu de grogner en mêlée contre des gaillards vigoureux et revanchards, vous en êtes réduits à ahaner avec Maman, au chaud d’un lit douillet….

Au lieu d’agripper courageusement des Tontons acariâtres ou des Tuniques verts de rage, vous l’enlacerez avec fougue, elle ne pourra pas vous échapper, cette fois.

 Au lieu d’envoyer quelques beignes et de recevoir quelques poires, ce sont d’autres gâteries que vous vous réserverez pour enrichir la boite à souvenirs et la réserve de fantasmes.

Au final, vous entrerez avec délice dans la haie d’honneur préparée à votre intention et ses cris de joie célèbreront votre jeunesse retrouvée.

Chacun complètera à sa manière les oublis volontaires de ce non-match, en attendant avec une certaine impatience la prochaine rencontre, ou pas. Faudrait se calmer sur les herbes aromatiques dans la mayo, Messieurs. Ou alors, faites-en une au gingembre…

Tex