Match
du 16 novembre 2013 contre les Brie-Axes-Betteraves (sic) : « …C’est
pas parce qu’on a un maillot bleu et rouge qu’on est les plus fort… »
(lien
vers l'affiche du match)
Où l’on apprend que les jeunes
n’attendent pas forcément que leurs aînés n’y soient plus pour entrer dans la
carrière*.
Les matches s’enchaînent et, pour une fois, la défaite nous
attendait, au coin du bois, tapie dans le (léger) brouillard du Haras Lupin.
Pour une fois, je vais raconter (un peu plus que d’habitude) le match et je vais
vous donner la conclusion du compte-rendu avant de le rédiger complètement
comme cela ceux qui n’ont pas le temps de tout lire connaîtront tout de suite
le dénouement : les coupables, ce sont … les plaquages ratés et l’oubli
que le rugby commence devant et devrait finir plus souvent devant quand on joue
des jeunes qui courent partout et qui ne se fatiguent guère.
Comme d’hab, le
match avait commencé mollement, dans un faux rythme, chacun cherchant à jauger
l’adversaire. Là où les choses ont brutalement changé, un peu comme quand
soudain le facteur sonne trois fois et non plus deux, ou bien lorsque l’alien
sort du ventre de l’astronaute, c’est quand nos adversaires pré-pubères
marquent un premier essai, on engage, ils récupèrent et remontent le ballon jusqu’à
…notre en-but !
Là, notre sang ne fit qu’un tour –our hearts skipped a beat, en anglais- et les Voltigeurs
entreprirent de se venger par 3 fois : Castor et ses percées au cœur du
pack adversaire, Ivan et sa percée entre deux arrières et Walt et son interception
de renard en touche. Nous ne savions pas encore que nous avions mangé notre
pain blanc !
Et puis, là,
peuchère, pôvre de nous, plus grand-chose, des ballons perdus bêtement dans les
regroupements, des choix erronés, et même des passes à l’adversaire (si, si,
Chicot sait faire de belles passes à gauche, juste quand les jeunes chiots
adverses n’attendaient que cela pour s’emparer de la balle et marquer…).
Bon, à la différence des footeux aux pieds carrés, les
Voltigeurs ont continué d’y croire jusqu’au bout, sans baisser les bras, et ce
malgré les blessures de Fabrice, Castor et de Grangran,
et ce grâce aussi au public fourni -au moins 6 spectateurs et –trices en plus des remplaçants-, chaud comme une
baraque à frite, comme un marron sur la braise, comme une classe de
collégiennes passant devant le stade d’entraînement de l’équipe première.
Alors, pour la prochaine fois, plaquons mieux, faisons plus
de petits tas et continuons à jouer en silence et dans le respect de l’arbitre
et de son beau maillot noir.
Tex
* détourné de « La
Marseillaise » couplet 7 :
Nous entrerons dans la carrière
Quand nos aînés n'y seront plus.
Nous y trouverons leur poussière
Et la trace de leurs vertus (bis)
P.S. A noter les retours remarqués de Jim et d’El Comico.
P.P.S. Conseils de lecture pour vos soirées d’hiver, après
avoir trimé toute la journée au bureau, au cabinet, à l’atelier, au magasin,
dans les aéroports ou chez vous, pour se changer les idées des nains ridicules
du foot français et quand Maman est à son yoga ou, soi-disant, en train de
faire de la poterie : « Zulu » de Caryl Férey, avant
qu’il ne sorte au cinéma, le 4 décembre prochain. Zonzon, c’est pour toi :
ça se passe en Afrique du Sud !
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