« Les voyages forment la
vieillesse !!! »
Les Voltigeurs à la découverte du Val-d’Oise (95) et de ses
richesses humaines et rugbystiques
J’aurais presque envie de dire « rien à dire, rien à
jeter » tant, cette fois plus que d’habitude, les absents ont eu
tort ! Mais, pour notre plus grand plaisir, on leur racontera quand même
cette épopée, en rajoutant plein de « ! » et de « bravo » pour
qu’ils mesurent ce qu’ils ont raté !
Evidemment, un match décidé le mardi pour le samedi ne
pouvait être qu’un match spécial ! Même si un match joué au bout de l’A15,
entre Enghien-les-Bains, Eaubonne et Deuil-la-Barre, ça ne fait pas forcément
rêver. Mais le plaisir de jouer était bien là, il nous attendait sur ce terrain
de rugby perdu au milieu des terrains de foot et des restaurants chinois
« buffet à volonté » !
Nous partîmes 15 –sans Michel blessé la veille au touché,
mis avec P’tit Suisse-, nous nous vîmes 15 en arrivant au complexe sportif
Albert Schweitzer. Blessures interdites, donc, et obligation de faire tout le
match. C’était sans compter le mollet (encore un) de P’tit Prince qui l’a
lâchement lâché après … 30 secondes de jeu au talon ! Pas grave, on
continue avec l’un des leurs qui, justement, avait un maillot bleu et rouge.
Et là, la machine Voltigeurs s’est mise en route, sans un
mot –bientôt à bout de souffle comme dirait Jean-Luc -, chacun faisant avec
humilité et abnégation son boulot, sans se défausser, sans se plaindre et …
sans se blesser ! Et 1, et 2, et 3, et 4, et 5 essais en première
mi-temps, des ballons de récupération qui alimentent les attaques grand champs
en 2e ou en 3e main, une défense de fer et un replacement
propre et utile ! Du grandiose, du généreux, de la belle ouvrage,
quoi ! Et tout le monde a mis la main à la pâte : derrière, en
donnant du volume au jeu, devant, en grattant les balles à terre, et partout en
assurant une solidarité sans faille ! L’entraîneur adverse avait beau
s’époumoner et dire à ses joueurs de décaniller notre ouvreur Juan, rien n’y
fit !
La seconde mi-temps fut plus équilibrée : les jambes
étaient lourdes, le souffle court mais les Tubes restaient sans voix et les
quinze mercenaires inflexibles en défense. Gestion sereine de la fin de match,
gérée avec sérénité par un arbitre arborant le maillot … rose du Stade Français
et avec respect par nos valeureux adversaires qui n’ont rien lâché jusqu’au
bout !
3eme mi-temps à la bière et au chinois : les anciens
jouent à l’ancienne et s’amusent comme des enfants. Comme Patmat il y a une
douzaine d’années, ceux de Soisy pourront dire, avec un brin d’émotion dans la
voix : «J’y étais » !
Tex dit « thyrambique »
(pardon !)
Pub : Et pour les vacances, achetez et lisez « Alibi », la revue du polar.
Les 15 valeureux : Capitaine Jensuis, son fils Eliott,
Walt « un américain à Paris », Castor, Hilaire, le Million, Tex, Fred
Carlsberg, Juan, Noirot, la Valise, Ptit Suisse, Pastaga, Domi et Alex.
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