Match du 9 novembre 2013 contre les Tempêtes : « Les
Tontons Voltigeurs matent la tempête »
(lien
vers l'affiche du match)
Où
l’on se rend compte qu’être plus nombreux que nos adversaires peut être un
avantage.
On commémore beaucoup en novembre, à commencer par la guerre
de 14-18, qui prépare son centenaire, et encore plus le 9 novembre avec, pour
mémoire, les morts du Général de Gaulle (1970) et d’Yves
Montand (1991). Mais, il n’est pas dit que les 9 novembre rappellent des
disparitions, il y eut aussi l’apparition des « Tontons Flingueurs »
en 1963. Depuis 50 ans, ce film référence avec répliques cultes et acteurs
immortels, nous fait marrer, et donc, nous rajeunit. Alors, après un petit
résumé du match, nous voyagerons, en compagnie des Voltigeurs au pays des
Tontons.
Après un début molasson, les Rouge-et-Bleus résistent bien
devant aux assauts tempêtueux des Rouge-et-Jaunes et reprennent peu à peu la
main réussissant à marquer 2 fois en première mi-temps avec la descente par des
arrières. A la reprise de la 2e mi-temps, les adversaires – et
notamment leur charnière, bien huilée mais quelque peu irascible- trouvent le
chemin de notre en-but, grâce, aussi à nos plaquages manqués. Pugnaces,
coriaces et pas feignasses, les Voltigeurs font tourner le banc et engrangent
encore des essais, dans la montée cette fois. A noter quelques échauffourées en
fin de manifestation : on ne va pas les laisser toucher à nos lignes
arrière sans réagir quand même !
Enfin, prestation brillante de Matt, Noirot et Fred
Pizza : pas parce qu’ils m’ont aidé à déménager mon gros frigo, non,non,
juste mon regard de reporter impartial et attentif …
Alors voilà quelques mots pour agrémenter votre semaine (avec
l’aide involontaire de Michel Audiard) :
*Les Tempêtes : « Mais ils connaissent pas les
Voltigeurs, ces mecs ! Ils vont avoir un réveil pénible. J'ai voulu être
diplomate à cause de vous tous, éviter que le sang coule. Mais maintenant c'est
fini, je vais le travailler en férocité, le faire marcher à coup de
lattes ! À ma pogne, je veux le voir ! Et je vous promets qu'il
demandera pardon, et au garde-à-vous ! »
*Nous : « Si on se taisait plus souvent, on aurait moins la tête aux
bêtises. »
*Fin de match : « Je vous préviens que les Voltigeurs
ont la puissance de feu d'un croiseur. »
*La Rube : « Mais c't'homme là, ce qui l'a sauvé, c'est
sa psychologie. »
*Matthieu : « Moi, quand on m'en fait trop, je
correctionne plus : je dynamite, je disperse, je ventile ! »
*Juan, pour son vis-à-vis : « Voilà, tout d'un coup
qu'un petit cave est venu me chercher… les gros mots et tout… ».
*Pierrot (joueur d’automne) : « J'ai pas entendu dire
que le Gouvernement t'avait rappelé, qu'est ce qui t'a pris de revenir ? »
*Tous : « Je ne voudrais pas vous paraître vieux jeu ni
encore moins grossier… l'homme de la pampa, parfois rude, reste toujours
courtois, mais la vérité m'oblige à vous le dire : les plaquages ratés
commencent à me les briser MENUES!
*Grangran (parti à la mi-temps) : « Je ne rêve pas en
couleur, je ne rêve pas en noir, je ne rêve pas du tout, je n'ai pas le
temps ! »
*(pour les marqueurs d’essai) : « Les bons, ça ose
tout ! C'est même à ça qu'on les reconnaît. »
*Les arrières : « C'est curieux chez les avants ce
besoin de faire des phrases… »
*Fred Carlsberg : « On a dû arrêter la fabrication, y a
des clients qui devenaient aveugles : ça faisait des histoires. »
*(donnant un ballon à Chicot) : « Je ne demande pas à monsieur si monsieur sait s'en servir. »
*Walt : « Écoute : on te connaît pas. Mais
laisse-nous te dire que tu te prépares des nuits blanches, des migraines, des nervousses brékdones comme on dit de nos jours. » (don’t take it personally !)
*Les gratteurs de ballons : « Pourquoi pas ?
Au contraire, les tâches ménagères ne sont pas sans noblesse. »
*Marcher sur un adversaire : « Je ne dis pas que c'est pas
injuste, je dis que ça soulage ! »
*Fred Carlsberg
(bis) : « Moins qu'avant : la jeunesse
française boit des eaux pétillantes, et les anciens combattants, des eaux de régime.
Puis, surtout, il y a la bière… C'est le drame ça, la bière. »
*Les lignes arrières : « Y'a des impulsifs qui tapent au
pied, y'en a d'autres qui se courent vite. »
*Président
Noirot : « J'dis pas qu’il était toujours très
social, non, il avait l'esprit de droite. Quand tu parlais augmentation ou
vacances, il sortait son flingue avant que t'aies fini. Mais il nous a tout de
même apporté à tous la sécurité. »
*Doc : « Je préfère m'en tenir à Freud, c'est plus
rigolo. »
*Barut (qui joue plus) : « Je ferai donc mon
panégyrique moi-même, c'est parfois assez édifiant et souvent assez drôle, car
il m'arrive de m'attribuer des mots qui sont en général d'Alphonse Allais et
des aventures puisées dans La Vie des Hommes illustres. »
*Les Voltigeurs : « Ce qu'il est convenu d'appeler un
grand honnête homme. Porté sur la morale et les soubrettes, les bonnes
histoires et les banquets. »
*Pour Loulou : « Seulement, de nos jours, il y a de
moins en moins de techniciens pour le combat à pied. L'esprit fantassin
n'existe plus, c'est un tort. »
*J’en Suis : « La psychologie, y en a qu'une :
défourailler le premier ! »
Tex
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