« …ils avaient voulu voir Paris,
ils ont vu les Voltigeurs … »
Ou comment faire une tournée sans quitter
Paris.
Désormais, quand vous descendrez sur la côte, en passant par
Lyon et avant d’atteindre le péage de Vienne sur l’A7, vous aurez une pensée
pour nos nouveaux amis de Givors. Vous ralentirez votre Audi A6 ou votre BMW
série 5 peut-être un peu et jetterez un coup d’œil sur la ville et les collines
avoisinantes. Et vous vous rappellerez, avec émotion, cette matinée de janvier
2014 d’une belle partie de rugby entre vieilles gloires et anciens jeunes. Au
mieux, vous vous arrêterez et vous découvrirez une belle bourgade accrochée au
bord du Rhône qui respire la tranquillité et la bonne humeur.
Je raconte ça comme si on y était allé, comme si ce n’était
Givors qui était venu nous rendre visite mais plutôt, ni vu ni connu, les
Voltigeurs qui seraient partis en tournée au sud de Lyon : vendredi soir,
match des pros à JB, samedi matin match à Auteuil et pot au Trinquet. Une
tournée impromptue qui nous a fait découvrir un beau terrain synthétique qui a
donné une érection à Zonzon, des vestiaires spartiates qui nous ont fait sortir
dehors –coming out en anglais- nus et
un arbitre fédéral dur mais souvent juste –dura
lex sed lex en latin.
Pour ce qui est du match, on dira juste que, comme les pros
la veille au soir avec Castres, on a gentiment châtié nos aimables visiteurs en
étant forts devant et moins maladroit derrière, que le retour tonitruant de
Castor et Pollux a fait quelques dégâts dans les lignes adverses (qui a dit que
les frelons de Givors tombaient comme des mouches ? c’est pas sympa), qu’à
7 essais à rien on leur a refilé nos petits vieux à nous (Loulou et La Jaule)
pour les aider un peu, et, surtout, que le tout fut fait dans un très bon
esprit que l’on aimerait voir plus souvent ! Ils avaient voulu voir la
capitale, ils ont vu le 16ème arrondissement ; ils avaient
voulu voir du rugby, ils ont vu des essais ; bref, ils sont venus, ils ont
vu et ils ont été vaincus. (http://madeingivors.clubeo.com/
).
Enfin, rappelons que si Givors est le club formateur de
Pascal Papé et Sylvain Marconnet, le Stade Français les aura bonifiés. Continuons
cette fructueuse collaboration qui passe par des rencontres amicales et bon
esprit comme celle-ci où joueront Sylvain et Pascal.
Tex
P.S. C’est vrai que jouer à
l’aile permet de voir un peu mieux les aléas du match, mais ce n’est pas pour
ça que je vais rester en ¾ , ça court trop vite !
PPS. Et merci à Jim pour
l’organisation de cette mini-tournée dans le 75 !
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